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Toujours avoir confiance en son leader : malgré un match de croqueur, Kemba Walker délivre les Celtics, bien aidé par un Jayson Tatum en mode record en carrière

Boston a pris le match 2, non sans mal. Tout s’est fait en 2ème mi-temps et ce groupe prouve être sur la même longueur d’onde. Il peut y avoir des regrets côté Raptors. Comme souvent en playoffs, tout s’est fait en défense.

Le début de match fait sincèrement plaisir avec aucun temps mort, aucune faute ou presque et tout ça en 5 minutes. Pascal Siakam était attendu après un mauvais match et il a répondu présent, du moins en début de rencontre, avec l’aide de Fred VanVleet. Responsables du 7 à 0, qui forcera le premier timeout en milieu de quart-temps, Toronto a donc frappé en premier. Mais la rentrée de Robert Williams change tout et les Raptors ont toutes les peines du monde à s’en sortir en défense.  Le pivot de Boston en est à un fabuleux 5/5 après le 1er quart-temps. Heureusement pour les hommes de Nurse, Fred VanVleet est toujours autant en feu mais que le jeu sur demi-terrain est compliqué à mettre en place.

Habitué au shoot après pick and roll, Kemba Walker n’en rentre pas un seul, alors qu’il est un des meilleurs de la ligue dans le domaine (0/6). Qu’il se rassure le duo Jayson Tatum – Jaylen Brown veille et grâce à leur efficacité, Boston fait le trou… Avant que Pascal Siakam plante le buzzer beater à 3 points à la mi-temps. Marc Gasol est un poids mort pour son équipe, une nouvelle fois, et Toronto n’arrive tout simplement pas à développer son jeu face à la grosse défense de Boston.

Toronto va prendre l’ascendant dans une rencontre qui va devenir moue à souhait. En effet, les deux équipes vont vite arriver dans le bonus, ce qui ralentit considérablement le jeu avec un concours de lancers. OG Anunoby va néanmoins trouver de l’adresse de loin et permettre à son équipe de prendre l’avantage, bien aidé par Kyle Lowry. En passant en zone, les Dinos accentuent leur avance et Boston n’arrive à rien en attaque, ne trouvant plus de solutions. Seul Jayson Tatum arrive à maintenir son équipe à flot mais il y a encore 8 points d’écart avant d’attaquer le dernier quart-temps.

L’écart va fondre comme neige au soleil. Marcus Smart commence le 3ème quart-temps avec un joli 2/2 à 3 points… Et ce n’est qu’un début. Le coup de chaud n’était pas attendu et il va en inscrire trois de plus et les Celtics passent devant. Jayson Tatum et Kemba Walker vont incendier le filet de Toronto, pendant que les Raptors galèrent toujours autant à marquer. Finalement, les arbitres vont siffler une faute technique pas vraiment méritée à Tatum mais les hommes de Nick Nurse vont encore gâcher l’occasion de revenir au score. Pascal Siakam est à la limite du scandaleux dans cette fin de match et rate bon nombre d’opportunité. Kemba Walker rentrera un shoot précieux, sur Serge Ibaka pour tuer le match. Le légendaire stepback qu’on lui connait et rien que pour ça, il faut lui rendre hommage. Complètement à côté de la plaque en commençant par un 0/6, il a montré pourquoi Boston l’a recruté. Fred Vanvleet aura beau voir le shoot de l’égalisation à la dernière seconde entre les mains, en vain.

Après une mauvaise 1ère mi-temps, Kemba Walker a été très clutch, et que dire du coup de chaud de Marcus Smart et le meilleur match en carrière de Jayson Tatum (34 points). Toronto a trop compté sur son adresse encore une fois et Nick Nurse va devoir réagir, surtout sur le plan offensif.

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