Giannis Antetokounmpo détruit tout sur son passage : 35 points en 31 minutes, Orlando a craqué mentalement

Milwaukee a livré son meilleur match de la série et on a envie de dire, c’est pas trop tôt. Match abouti de bout en bout devant une équipe d’Orlando qui s’est tout simplement craquée mentalement, se faisant piétiner sans réaction. Victoire 121 à 107, le fond du match était plus violent que le score veut bien nous le faire croire.

Orlando y a cru quelques instants et pfiou plus rien. La tactique du Magic restait la même. Faire sortir Brook Lopez de la raquette, grâce à la qualité de shoot de Nikola Vucevic, le seul joueur majeur à assumer son statut jusqu’à là. Le pivot d’Orlando (20 points hier) est monstrueux durant cette série mais encore et toujours, il est trop seul. Ne pouvant rivaliser en attaque, le Magic perd déjà une avance considérable en quelques instants et 10 minutes plus tard, il y a déjà plus de 10 points d’écart. Terrence Ross apporte du sang neuf et son talent offensif permet à son équipe de revenir dans le match, même si le panier à 3 points de Giannis Antetokounmpo fait mal en fin de quart-temps. +8 pour Milwaukee à la fin du 1er quart-temps. Le Magic ne fera que de la figuration par la suite…

Giannis Antetokounmpo a été monstrueux et bien plus encore. L’ailier des Bucks a été adroit, même à 3 points avec 2 jolis swishs du wing, ce domaine où il a tant passé d’heures à s’entraîner. C’est peut être la première fois qu’il a été si bon de loin (2/3 cette nuit). Giannis Antetokounmpo a beau s’amélioré au shoot, il n’en oublie pas son talent principal, pénétrer et perforer la raquette. L’efficacité à son paroxysme, avec un énorme 7/7 au shoot. Il termine à 35 points à 12/14 au shoot, 11 rebonds et 7 passes. Autre point fort de cette rencontre côté Bucks, les 17 points de Middleton. A coté de ses pompes au shoot depuis le début de la série, il a montré être un nouvel homme en allant sur ses spots habituels et une réussite qu’on lui connaissait. Chez le Magic, c’est une toute autre affaire. Si les remplaçants sont bons, ce n’est pas le cas des starters tels que Fournier et Fultz…

Il n’y a que 2 à 1 et pourtant, on a eu l’impression d’avoir eu un vrai tournant dans la série. L’avenir nous le dira très vite mais si Nikola Vucevic est aussi seul que Lebron James avec les Cavs en 2007, Orlando devrait vite faire leurs bagages…