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50 points au 3ème quart-temps pour les Rockets : James Harden a été sans pitié pour faire le break !

Source photo : Bleacher Report
On attendait beaucoup des Wolves cette nuit ! Après leur jolie victoire lors du Game 3, on se disait que l’emporter de nouveau chez eux aurait pu rendre plus excitante la fin de cette série de playoffs. Si on y a cru pendant toute une mi-temps, un certain numéro 13 a décidé de tout casser par la suite ! Oui, Harden a établi un nouveau record en playoffs ce soir.

En 6 minutes de jeu dans le premier quart-temps, un seul joueur des Rockets a réussi à inscrire des points. Non, pas James Harden. Non, pas Chris Paul. Trevor Ariza ! 11 points pour l’ailier qui réussit tout ce qu’il tente, notamment à 3points. Harden, lui, essaie de se mettre en rythme mais la précision n’est pas là ce soir et il rate ses 6 premiers tirs ! Heureusement pour Houston, l’adresse n’est pas fameuse non plus du côté des Timberwolves : Jimmy Butler et Andrew Wiggins sont à 1/4.  Karl-Anthony Towns commet rapidement une deuxième faute qui l’oblige à rejoindre le banc.

Les deux équipes sont à égalite : 13-13, mais un joueur va venir dynamiter cette rencontre. Comme souvent, c’est Derrick Rose qui va accélérer la cadence. Après un tir manqué, le meneur va réaliser deux merveilles de passes lointaines sur contre-attaque avant de venir à son tour ouvrir son compteur de points. Le public l’ovationne à chaque fois et il suffit de voir les réactions sur les réseaux sociaux pour se rendre compte à quel point la planète NBA a toujours de l’affection pour D-Rose ! Sur les dernières secondes du premier acte, c’est Jamal Crawford qui va faire sa spéciale : isolation puis shoot mi-distance : 21-21 au tabeau d’affichage.

 

Chris Paul rentre enfin quelques tirs et trouve des espaces sur les écrans de Capela mais globalement, le banc des Wolves fait mal à celui des Rockets. Crawford commence ce second quart-temps comme il avait fini le premier et Derrick Rose est intenable. L’ancien MVP va trop vite sur contre-attaque et finit avec une facilité déconcertante au cercle, peu importe le gabarit du joueur qui se dresse devant lui : 11 points pour lui. James Harden règle enfin la mire et vient d’abord poser un tear-drop, avant de rentrer son stepback habituel puis un autre tir à distance ! Les Rockets repassent devant pendant que Towns rate 2 lancers-francs et Teague un layup sans opposition… Le pivot va immédiatement se rattraper en obtenant quelques tirs au poste qu’il finit habilement et Minnesota ne compte qu’un point de retard à la pause : 50-49.

Les Wolves sont au contact certes, mais quand tu as la chance de voir James Harden à seulement 3/12 au tir, tu te dois d’en profiter pour prendre une longueur d’avance. Et on peut dire que les Wolves vont s’en mordre les doigts ! Ils ont encaissé 50 points pendant le 3ème quart-temps ! CINQUANTE POINTS ! Soit autant que pendant toute la première mi-temps ! James Harden a du se fâcher en voyant sa fiche de stats dans le vestiaire car c’est un véritable bordel que le barbu a infligé aux pauvres Wolves : 22 points sur la période (record de franchise en playoffs) ! Le futur MVP n’a quasiment rien manqué, enchaînant les stepbacks ou les euro-step comme s’il était à l’entraînement… Indéfendable, comme le disait encore récemment Charles Barkley.

En plus de ça, la défense des Rockets a vraiment su grimper d’un cran, obligeant Minnesota à prendre des tirs désespérés en fin de possession. S’ils arrivaient bien à suivre le rythme en 1ère mi-temps, les Timberwolves se sont fait prendre au piège des Rockets. Derrick Rose est encore en vue en sortie de banc, mais il ne peut stopper l’hémorragie. Son équipe n’inscrit que 20 points sur cette période, et accumule désormais 31 points de retard avant d’entamer le dernier acte.

Autant dire que la fin de match n’avait pas grand intérêt, les Wolves ont perdu le match et la série sur cette entame de seconde période. Bjelica va rentrer quelques tirs, Rose va de nouveau finir avec 17 points, mais même s’ils rattrapent partiellement leur retard, l’écart a bien trop monté pour espérer faire trembler leurs adversaires. Face à ces Rockets, il suffit de quelques minutes de déconcentration pour se faire sanctionner, un peu à l’image de ce qu’on a vu chez Golden State ces dernières années. Chris Paul, sans forcer, finit avec 25 points et 4 interceptions, accompagnant les 36 unités de son pote Harden qui avait visiblement piqué la gourde de Bugs Bunny à la pause. Victoire 119-100.

Ceux qui espéraient voir Minnesota relancer un tant soit peu le suspense risquent de tirer la gueule. Intéressante pendant les 3/4 du match, cette équipe ne peut tout simplement pas rivaliser avec les Rockets en mode rouleau-compresseur. 3-1 donc pour Houston qui devrait tranquillement terminer à la maison. Vers un 4ème blowout ?
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