C’est un nouvelle étape dans la carrière du meneur des Wizards. John Wall a passé la barre des 5000 assists et Washington a pu disposer d’une équipe de Boston minée par les blessures. Un soulagement pour eux, qui restaient sur 4 défaites d’affilées.
Belle victoire des Wizards sur leur parquet ! Et surtout quelle performance de John Wall ! 29 points et 11 passes pour le meneur qui devient le 67ème joueur NBA à franchir le cap mythique des 5000 assists. Un nombre qui vient récompenser un joueur qui a toujours privilégié le collectif aux points personnels. Un nombre qui pourrait bien doubler d’ici la fin de la carrière de Wall. Les choses avaient cependant mal commencé cette nuit pour Washington. On a bien cru assister à un Jaylen Brown Game. L’arrière des Celtics a pris feu dès le coup de sifflet pour poser 21 points dans le premier quart-temps ! Que ce soit du parking ou en pénétrations, Jaylen a été intenable et a permis à Boston de mener au score.
« Every game, I’m just getting better and better. » – @JohnWall after leading the @WashWizards to a big home win over the Celtics!
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— NBA on TNT (@NBAonTNT) 11 avril 2018
Pour répondre, Otto Porter Jr a profité des espaces créés par son meneur pour inscrire 12 points, avant de se blesser à la jambe et de devoir quitter les siens. Heureusement, Wall a pris la relève, perforant la défense des Celtics et sanctionnant même à distance quand il le fallait. Même s’il paraît encore parfois en manque de rythme, ratant des layups qu’il a l’habitude de rentrer, il ramène les siens à 2 petits point d’écart au moment de retourner au vestiaire : 54-52.
L’attaque des Celtics déraille en seconde période. La raison est simple : Jaylen Brown. Si le sophomore a pu masquer les lacunes de son équipe en attaque lors de la première mi-temps, il n’a plus inscrit un seul panier lors de la seconde. Sans Irving, personne n’a réussi à prendre le relais pour Boston. Le deuxième meilleur scoreur s’appelle Jayson Tatum et hormis un très beau alley-oop, le rookie n’est guère en réussite (3/11). Terry Rozier et Marcus Morris ne sont guère plus adroits, permettant aux Wizards de passer devant.
La défense n’arrive plus à suivre, prenant l’eau face à Bradley Beal et John Wall. L’attaque se précipite et enchaîne les shoots contestés. L’écart grimpe rapidement à +15 dans le dernier acte, grace à un banc efficace, à l’image de Kelly Oubre Jr ou Mike Scott. Victoire logique 113-101. Souvent inconstante, cette équipe des Wizards prouve par séquence qu’elle peut vraiment défendre dur.
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