Big Apple est presque le centre du monde, scruté de toute part sept jours sur sept, 24h/24. À l’heure de l’apogée des réseaux sociaux et de l’actualité immédiate, la NBA n’échappe pas à la règle. Jouer à New York nécessite un véritable mental imperméable à toute la pression médiatique qui entoure les deux franchise de la ville.
Affublé du gratifiant surnom de La Mecque du basket, New York a vu naître et évoluer pléthore de joueurs légendaires, fouler ses playgrounds mythiques ainsi que celui du Madison Square Garden. Un lieu fabuleux où chacun des mouvements, chacune des actions est analysée, jugée, commentée et reportée instantanément sur Internet. Une lumière permanente qui, à terme, peut vous rendre aveugle. Drafté par les Knicks en 2007 et nouveau joueur des Nets, Wilson Chandler sait de quoi il parle :
« Les médias sont complètement fous, et les fans sont fous aussi » explique t’il pour le South Bend Tribune. « Si vous ne faites pas ce qu’il faut à New York, ils vous le feront savoir pendant le match. Ils vont vous le faire savoir quand vous êtes au supermarché. Ils vont vous le faire savoir quand vous êtes dans la rue. Il y a énormément de pression. »
L’ancien ailier des Nuggets et des Clippers va découvrir une toute autre ambiance au Barclays Center, beaucoup plus amicale que celle qui règne dans les tribunes du MSG. Les fans des Knicks sont connus pour leur attitude tranchante vis-à-vis des joueurs, des fans hardcores qui n’ont aucune pitié. Surtout ces dernières années, loin d’être rassasiés par les performances de leur franchise.