Il y a quelques jours, Steve Kerr se livrait sur le pouvoir grandissant dont les joueurs abusent considérablement et qui serait même devenu un problème à éradiquer. Un point de vue que partage à 100% Walt Frazier, légende des Knicks.
C’est littéralement devenu un sujet sensible, mais comme nous l’a démontré cette folissime free-agency, les joueurs et superstars en particulier, détiennent un pouvoir décisionnel limite absolu. Les contrats ne signifient plus grand chose, et l’employeur, à savoir les franchises, n’ont plus le dernier mot.
Kawhi Leonard, Paul George, Kyrie Irving et Anthony Davis ont tous forcé leur destin au détriment du contrat qui les liaient avec leurs équipes respectives. C’est un phénomène qui se répand tel un virus et compromet les projets d’avenir à longs termes des franchises. Superstar des années 70, époque lors de laquelle les joueurs n’avait pas autant d’impact qu’à l’heure actuelle, Walt Frazier a donc rejoint Steve Kerr sur ce dossier brûlant :
« Je ne dirais pas que je suis l’avocat de toutes ces choses qui se passent dans la ligue (les trades forcés). Je ne pense pas que ce soit bon pour la ligue, que les joueurs puissent dicter l’équipe dans laquelle ils veulent jouer ensemble. Parce que, finalement, c’est renier la draft. La draft est la clé de la parité.
Donc vous avez ce phénomène qui se produit, et un paquet d’équipes ne sont plus en position de les concurrencer. Vous allez avoir quatre voir cinq superteams. Le commissionner a évoqué ce sujet tout comme Steve Kerr. Je suis d’accord avec eux. Il faut faire quelque chose pour que la ligue soit davantage équilibrée. »