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Victor Wembanyama et les stars NBA vont s’affronter aux échecs cet été à Las Vegas

NBA – Quand Victor Wembanyama ne travaille pas son footwork ou ne médite dans un temple shaolin, il rêve d’échecs. Pas ceux qu’on commet dans le money time, non : ceux qui se jouent sur 64 cases. Et comme souvent avec le géant des Spurs, ses idées ne restent jamais longtemps dans un coin de l’échiquier. Résultat : en juillet prochain à Las Vegas, des joueurs NBA vont troquer leurs sneakers pour affronter d’autres cracks… à coups de cavaliers et de fous.

La genèse du projet est aussi simple qu’improbable. Un jour, Victor Wembanyama glisse l’idée. Presque en toute décontraction d’organiser un tournoi d’échecs entre joueurs NBA. Une suggestion comme une autre ? Pas vraiment. Parce que Victor Wembanyama ne se contente pas de poster des selfies ou des highlights. En décembre dernier, au lendemain d’un match contre Brooklyn, on le retrouvait dans les rues de New York, posé à une table d’échecs en pleine nuit, à affronter des inconnus avec une concentration intacte. Le genre d’image qui marque et qui dit tout de sa passion sincère pour le jeu. 

Quelques mois plus tard, ce n’est plus une simple envie. Le maître international français Julien Song, référence YouTube du jeu de 64 cases, officialise le tournoi sur les ondes de France Inter. Ce sera en juillet, à Las Vegas. Là où les dés roulent, mais où cette fois, ce sont les fous et les cavaliers qui vont faire le spectacle.



Côté casting, l’événement prend déjà des allures de grand rendez-vous. Victor Wembanyama sera évidemment de la partie, mais il ne sera pas seul à déplacer des pièces. Plusieurs figures de la NBA connues pour leur attrait pour les échecs devraient répondre présent : Luka Doncic, Giannis Antetokounmpo, Klay Thompson, Jaylen Brown, Grant Williams et même Rudy Gobert, autre ambassadeur du jeu de réflexion chez les Bleus. Le tournoi ne se contentera pas de rameuter des joueurs. Il s’offre aussi un trailer, une couverture médiatique pensée, des commentateurs spécialisés. Et un ambassadeur de choix en la personne de Derrick Rose. Les pions sont posés. L’échiquier est dressé et l’affiche promet un spectacle à la hauteur de la ligue.

Ce projet, à la croisée du sport et de la stratégie, résonne comme une réponse à une NBA toujours plus “lifestyle”. Ici, pas de highlights ni de dunks tonitruants. Juste du silence, de la tension, des sacrifices (de fous)? Et on l’espère, quelques provocations bien placées. Voir un Draymond Green face à une pendule d’échecs ? On signe tout de suite. La ligue gagne un nouveau terrain et une nouvelle manière de faire rayonner ses stars.

Il fallait bien que ça arrive. Des joueurs NBA prêts à en découdre. Non plus balle en main mais pièce après pièce sur un échiquier. Si l’idée amuse, elle illustre surtout une génération menée par Victor Wembanyama, bien décidée à prouver que le QI basket n’est pas le seul à mériter d’être challengé. Cet été à Las Vegas, entre deux matchs de Summer League, un autre type de duel va se jouer. Et Victor Wembanyama, roi en devenir sur le parquet, compte bien avancer ses pions aussi loin que possible.

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