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Unis autour de Paul George, les Clippers s’offrent le Game 5 dans l’Utah : même sans Kawhi, L.A. sait créer la sensation

Source Photo : The Athletic

Playoff P s’était donné rendez-vous à la Vivint Smart Home Arena pour réaliser l’un de ses plus beaux matchs sous le maillot des Clippers. Malgré un Kawhi Leonard touché au ligament croisé du genou et une première mi-temps spectaculaire et prolifique du Jazz, Los Angeles est resté concentré pour gagner comme une équipe avec PG en leader providentiel.

On pouvait penser que tout était joué avant le match en apprenant la blessure de Kawhi Leonard, il n’en est rien. Les Clippers sont venus avec la même mentalité que dans le Game 4, sauf que cette fois, les deux équipes ont compris l’enjeu du match, laissant place à un festival offensif. Pendant toute la première période, on attaque fort d’un côté comme de l’autre. Quand le premier quart-temps se termine à 37-34 avec chaque team à plus de 60% de réussite au tir depuis le parking, on peut dire que le ton est donné. Comme en saison régulière, le Jazz brille davantage derrière l’arc grâce à ses artilleurs : Bogdanovic est létal pour commencer le match : 18 points à 6/6 à trois points en dix minutes. Il est le meilleur exemple de ce concours à trois géant proposé par Utah et Los Angeles sur les 24 premières minutes. Un concours que remportent les Mormons en première période, avec un hallucinant 17/30 à trois points à la pause. Le rythme est complètement fou, tout le monde marque, tout le monde participe à la fête (sauf George Niang, mais cela ne surprendra personne). Pour une fois, Donovan Mitchell est à la cool, et ce sont ses coéquipiers qui le carry. Et malgré tout ça, les Clippers sont dans le coup grâce à Paul George. Sans Kawhi Leonard, il fallait un Playoff P ce soir et ça n’a pas manqué. PG13 est impressionnant dans cette partie. Il est entreprenant, concentré et excellent en chef de meute de ces Clippers qui ont toujours la dalle.

La deuxième mi-temps nous rappelle qu’il est possible de défendre en NBA. La pression s’accentue et les contacts se multiplient après une première période où tout le monde shootait librement. Le Jazz ne peut pas maintenir la même cadence au tir des deux premiers quarts-temps, et ressort de la frustration dans son jeu. On s’aperçoit que la cheville de Donovan Mitchell le gêne encore, et les Clippers continuent de proposer le même jeu avec un Paul George au top et un Marcus Morris dans son match, pour placer un run de 13-4 à Utah. La réponse de Salt Lake City vient de Rudy Gobert. À trois reprises, Gobzilla récupère le ballon sous le cercle suite aux briques des autres Jazzmen, pour marquer sur rebond offensif. Il réveille le public, mais pas l’attaque de son équipe. L’insolente réussite de la première mi-temps s’est envolée, 0-10 à trois points pour le Jazz dans le troisième quart-temps. Utah monte d’un cran défensivement pour revenir au score, près de quatre minutes sans encaisser de paniers. Les efforts défensifs ne compensent pas les galères du Jazz à attaquer depuis le retour des vestiaires, alors que les Clippers sont exemplaires offensivement. Les soldats Reggie Jackson et Nicolas Batum mettent les gros shoots quand PG et Morris sont au repos. Cependant, la fin de match reste tendue et très indécise, car personne ne parvient à avoir de momentum. Los Angeles se fait peur tout seul en causant de nombreuses fautes et en perdant des balles précieuses. Mais encore une fois, L.A. parvient à créer le matelas suffisant pour s’assurer la victoire grâce à un bon Reggie Jackson dans le dernier quart, et surtout un énorme Paul George sur l’ensemble du match qui a pris ses responsabilités dans le money time  en prenant les tirs importants, dont un midrange avec la faute pour clore le débat et terminer à  37 points, 16 rebonds et 5 passes décisives. Victoire des Clippers 119-111.

La blessure de Kawhi Leonard pouvait avoir détruit les rêves de certains, et pourtant, les Clippers sont allés gagner à Salt Lake City. Grâce à un grand Paul George et des soldats efficaces, ce Los Angeles qui semblait affaiblit fait un grand pas vers la finale de conférence. Le Jazz peut avoir des gros regrets de ne pas avoir su concrétiser une première période de haut niveau à cause d’une intensité nettement inférieure après la pause.

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