NBA – Le Game 2 entre les Wolves et les Warriors avait bien démarré pour Minnesota, jusqu’à ce que le cœur de tout un État s’arrête de battre… au rythme d’une cheville qui dit « non » à l’atterrissage. Anthony Edwards, lancé comme un TGV en attaque, s’est tenu la cheville après une mauvaise retombée avant de quitter la salle… puis de revenir.
Chris Finch, coach des Wolves et désormais expert des blessures, confie qu’il ne pensait pas revoir Edwards de la soirée. Des images inquiétantes, douloureuses, ont résonné, pour tout le monde, comme la fin de saison de Anthony Edwards. Mais on parle d’un type qui joue au basket comme s’il sortait d’un comics. Le mec se tord de douleur et a besoin d’une grue pour sortir, et pourtant, tel un miracle, revient sur le parquet comme si de rien n’était. Après la mi-temps, sous les hurlements du public, et probablement du staff médical, Ant Man est revenu pour en découdre. Monsieur voulait tester sa cheville comme on teste une trottinette en libre-service : « On verra bien si ça roule. »
Résultat ? 20 points, 9 rebonds, 5 passes, 3 interceptions, un 4e quart carrément clutch et une validation en bonne et due forme de son statut de super-héros local. Le tout avec un strap à la cheville et la bénédiction (ou pas) du thérapeute David Hines, qui mérite à lui seul une statue devant la Target Center. Même ses coéquipiers, à l’image de Julius Randle, n’ont pas compris comment celui qui est sorti en mode « fin de saison » a pu revenir en mode « Wolverine ».
À ce rythme, Edwards n’a pas besoin de soins, mais d’un rôle dans le prochain Marvel. Et si sa cheville tient jusqu’à la fin de la série, les Warriors feraient peut-être bien de prévoir des capes, eux aussi. Le principal c’est qu’Edwards soit revenu et qu’il aille bien. Faudra quand même nous donner la recette de ce qu’on t’a filé dans les vestiaires Anthony… Parce que nous on a les conseils de Jimmy sur comment guérir un mal de dos, mais on veut bien ta potion magique aussi !
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