
NBA – Mais que ces playoffs sont belles ! Merci messieurs. Ce soir encore, dans le Game 1 des finales de conférence Est entre les Knicks et les Pacers, la NBA nous a offert un scénario que seuls les grands joueurs savent écrire. Des Pacers pleins de résilience et de courage ont réussi l’exploit de revenir d’un déficit de 15 points en cinq minutes pour arracher les prolongations sur un shoot d’extraterrestre. Et ce n’est pas tout : ils sont allés chercher la victoire en overtime, avec la manière, au Madison Square Garden, s’il vous plaît ! Ces Pacers sont dangereux et représentent peut-être l’équipe la plus sous-estimée de ces finales de conférence.
On pensait avoir tout vu dans ces playoffs 2025, mais le Game 1 entre les Knicks et les Pacers est venu nous rappeler que la NBA sait encore surprendre. Dans un Madison Square Garden électrique, les Pacers ont réalisé un come-back totalement insensé pour finalement s’imposer 138-135 en prolongations. Pour ceux qui n’ont pas eu la chance d’assister à ça en live, faites vous le replay, on vous en conjure. Car vous venez de louper un match tout simplement fou, qui restera gravé dans l’histoire de ces playoffs.
À moins de trois minutes de la fin du temps réglementaire, New York menait de 14 points (119-105). Une avance qui semblait largement suffisante, d’autant plus que l’équipe surfait sur un 14-0 infligé avec Jalen Brunson sur le banc, pour cause de fautes. Statistiquement, aucune équipe ne s’était jamais inclinée après avoir mené de 14 points à moins de 2:45 de la fin (994-0 depuis 1997). Et pourtant… C’est Aaron Nesmith qui a relancé l’espoir côté Pacers, en mode Stephen Curry prime, insolent à souhait : 8/9 à trois points, dont quatre d’affilée dans le money time. New York tente de casser son rythme en le stoppant sur la ligne, mais il ne tremble pas non plus sur ses lancers. L’écart fond, et Indiana se rapproche.
Puis est venu le moment de magie. Il reste sept secondes à jouer, Indiana se retrouve à -2, à la suite de nouveaux manqués sur la ligne côté Knicks (Karl-Anthony Towns et OG Anunoby auront coûté cher en fin de match aux lancers). C’est le moment pour Tyrese Haliburton de remonter le terrain, mal embarqué sur son dribble, il recule à hauteur de la ligne à trois points et déclenche un tir désespéré… Le ballon rebondit haut, très haut, presque jusqu’au plafond du Garden, avant de redescendre droit dans le filet ! Démentiel. Le buzzer retentit. Le public est choqué. Haliburton, lui, court vers la ligne de touche et dégaine un “choke” en direction du public, en clin d’œil à Reggie Miller et son mythique geste face à Spike Lee en 1994.
Oui mais… le prince Hali pensait avoir donné la victoire aux siens. Seulement, le ralenti montrera que son pied a effleuré la ligne d’un doigt de pied (coucou KD) et le panier ne vaudra finalement que deux points. Match égalisé à 125-125. Prolongation. La suite ? Un chassé-croisé permanent, des actions de classe, de la tension à chaque possession. Andrew Nembhard donnera l’avantage définitif aux Pacers à 26 secondes de la fin… Indiana l’a fait, les Pacers ont créé l’exploit et reprennent l’avantage du terrain dans cette série.
Tyrese Haliburton termine avec 31 points et 11 passes, en véritable patron. Nesmith ajoute 30 points, dans ce qui est sûrement le meilleur match de sa carrière. Les Pacers ont non seulement été résilients, mais ils ont aussi offert un spectacle incroyable. Un jeu fluide, rapide, inspiré, à mille lieues de l’image que certains peuvent encore avoir d’Indiana. Ce soir, ils étaient tout simplement irrésistibles.
Côté Knicks, Jalen Brunson a été héroïque avec 43 points, bien épaulé par KAT et ses 35 points, 12 rebonds. Mais leur choke en fin de match risque de laisser des traces… Le Garden, qui vibrait déjà pour une victoire quasi acquise, s’est, lui, figé sous le choc.
Indiana, déjà vainqueur du Game 7 à New York lors des demi-finales l’an passé, vient de frapper encore plus fort. Et cette fois, en revenant de nulle part. Game 2 vendredi soir. Une chose est sûre : vous êtes obligés d’être devant votre écran.
