Myles Copeland. Ce nom ne vous dit peut-être rien, mais il est devenu un héros ce weekend, en sauvant l’arbitre du match de basket dans lequel il jouait.
Et oui, parfois, les héros ne portent pas de capes. Ce weekend, il s’est passé une histoire qui va changer des Finales NBA. Un basketteur du nom de Myles Copeland et jouant en Basketball League, une ligue mineure semi-professionnel aux Etats-Unis, a sauvé l’arbitre de son match. Durant le match opposant le Toledo Glass City de Copeland aux Jackals de Jamestown, l’arbitre, John Sculli, s’est soudainement écroulé. Copeland s’est précipité vers l’arbitre mais, ne sentant pas de pouls, il a tout de suite commencé à lui faire un massage cardiaque en attendant l’arrivée des secours, sauvant par la même occasion Sculli. Mais Copeland, pompier quand il ne joue pas au basket, a expliqué qu’il n’avait pas hésité une seule seconde :
“C’était une sorte d’instinct. Cela m’a surpris à quel point j’étais capable de passer dans ce mode, spécialement durant un match de basketball. Mais comme je suis pompier, quand tu n’es pas à ton travail, tu n’es pas vraiment en dehors de ton travail. Tu dois toujours garder un oeil sur la communauté et sur ce qui se passe autour de toi.”
Ce qu’a fait Copeland a donc permis de sauver John Sculli, qui était conscient au moment où les secours l’ont emmené à l’hôpital. Là-bas, ils ont découvert qu’il souffrait d’une maladie cardiaque et va devoir subir une intervention chirurgicale cette semaine. Cela faisait plus de 40 ans que John Sculli arbitrait des matchs de basket. Sa femme a d’ailleurs raconté que c’était un miracle qu’il soit encore en vie et que sans Copeland, il ne serait sûrement plus là. Toledo a finalement fini par gagner ce match et est actuellement en finale de conférence où ils affronteront les Kokomo BobKats. Mais Copeland ne veut pas être considéré comme un héros, car il pense qu’il a juste réalisé son travail de pompier :
“Depuis ce moment, les gens me regardent. Ils ont juste un sentiment différent à mon sujet, comme si j’étais un héros. On me l’a tellement dit. Mais c’est toujours difficile pour moi de penser ça car j’ai le sentiment d’avoir juste fait ce que je me devais de faire. Je n’ai pas l’impression d’avoir réalisé quelque chose de spécial. J’ai juste fait ce que l’on m’a demandé de faire ici. Dieu a été capable de travailler à travers moi. J’ai l’impression que les gens me voient comme un héros, mais je ne me vois pas comme ça.”
Encore une belle histoire qui finit bien mettant en valeur un héros du quotidien, et montrant qu’il y en a partout, attendant juste de pouvoir en devenir un à sa manière. Et nul doute que Myles Copeland et John Sculli s’en rappelleront toute leur vie.
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