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Tyrese Haliburton victime d’une rupture du tendon d’Achille lors du Game 7 des Finales NBA

NBA – Tyrese Haliburton voulait écrire l’histoire, il a frôlé la légende… à une jambe. Il a tout laissé sur le parquet. Littéralement. Tyrese Haliburton, visage lumineux de cette épopée des Pacers, s’est écroulé dans le Game 7 comme un corps trop chargé de rêves. Une rupture du tendon d’Achille qui vient brutalement refermer une saison XXL, mais qui révèle une chose. Cette finale, il l’aurait jouée même à cloche-pied. Et c’est précisément ce qu’il a tenté de faire.

À la huitième minute, tout bascule. Tyrese Haliburton s’effondre seul, sans contact. Son cri, puis les larmes, puis l’impossibilité de poser le pied. Et avec lui, c’est l’élan de toute une franchise qui vacille. Blessé, mais debout. Puis à terre, brisé. Le diagnostic tombe comme un couperet : rupture du tendon d’Achille droit. Après Damian Lillard et Jason Tatum, une autre superstar fauchée par ce fléau. Mais cette fois, en plein sommet.

On le savait déjà, Tyrese Haliburton était déjà diminué. Élongation du mollet, même jambe. Et pourtant, il a joué. Pourquoi ? Parce qu’il portait cette mission comme une obsession. Parce que les Pacers ne rêvaient plus sans lui. Il savait. Il a pris le risque. Et c’est peut-être ce qui rend sa chute encore plus immense. Il a mis son corps au service de l’Indiana, quitte à le briser. Ce n’est pas un héros de chiffres. C’est un héros de volonté.

En quittant la finale sur une civière invisible, Tyrese Haliburton n’a pas quitté la légende. Il y est entré. Parce qu’on ne se souviendra pas seulement de ses passes millimétrées ou de ses tirs clutch. On se souviendra qu’il a voulu finir cette histoire, coûte que coûte. Son absence sur les derniers instants n’efface rien. Au contraire, elle grave tout dans le marbre. Il s’est battu jusqu’à ce que son corps l’abandonne.

Il n’a pas levé le trophée, mais il a soulevé l’admiration. Ce Game 7 n’a pas consacré Tyrese Haliburton champion NBA mais il l’a sacré champion d’une toute autre dimension. Celle de la loyauté, du sacrifice et de l’amour du jeu. À 25 ans, il n’a pas fini d’écrire son histoire. Mais maintenant reste à savoir s’ il réussira à retrouver son niveau après des mois d’absence. 

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