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Tyrese Haliburton et le banc d’Indiana font exploser OKC et reprennent les commandes

NBA – Tyrese Haliburton a failli coller un triple-double aux Finales NBA comme s’il réglait une formalité. Pendant ce temps-là, OKC se battait avec son GPS pour retrouver sa défense. Indiana reprend le contrôle de la série, et ce Game 3 marque un tournant aussi bien mental que tactique.

C’est le genre de match qui donne des migraines aux scouts adverses. Tyrese Haliburton (22 points, 9 rebonds, 11 passes) a pris cette rencontre à bras-le-corps, posant une partition clinique, sans forcer, mais en contrôlant chaque tempo. Quand il ne marquait pas, il faisait marquer, et quand il ne faisait rien de tout ça, il remettait un peu d’ordre dans le chaos. Ses tirs lointains dans le money time ont fait basculer le momentum. C’est surtout sa gestion du rythme et son calme au cœur de la tempête qui ont fait la différence. Tyrese Haliburton n’a pas joué un gros match, il a joué un match de patron. Et Oklahoma City l’a regardé faire, les mains dans les poches.

La Gainbridge Fieldhouse a pris feu, et ce n’est pas une image. Bennedict Mathurin a littéralement déclenché l’incendie. En sortie de banc, l’arrière a fait un carnage express (27 points en 22 minutes, 9/12 au tir), avec un flair offensif déconcertant. Dans son sillage, T.J. McConnell a lâché une masterclass d’impact (10 points, 5 interceptions, 5 passes). Obi Toppin lui, apportait de l’énergie, de la verticalité et de l’intensité défensive (8 points, 7 rebonds). Ce trio a fait tourner la tête d’un banc d’OKC incapable de répondre. Et les chiffres sont sans appel : 49 points pour les remplaçants d’Indiana, contre seulement 18 pour ceux d’Oklahoma City. Quand ton banc fait ça en Finales NBA, tu ne perds pas souvent.

Le Game 2 avait laissé penser qu’Oklahoma City avait trouvé la formule. Le Game 3 a prouvé que ce n’était qu’un mirage. Défensivement dépassés, offensivement brouillons, les joueurs de Mark Daigneault ont multiplié les pertes de balle (beaucoup trop), laissant Indiana capitaliser sur chaque erreur. Ironie cruelle, c’est exactement ce qu’OKC n’avait pas su faire lors du Game 1. Cette fois, les rôles étaient inversés. Shai Gilgeous-Alexander (24 points, 8 rebonds, 4 passes) a été contenu, parfois jusqu’à l’isolement, pendant que Jalen Williams (26 points) et Chet Holmgren (20 points, 10 rebonds) tentaient de surnager. Mais avec une défense aussi perméable et une attaque sans liant, OKC a fini par s’effondrer, comme un château de cartes soufflé par une bourrasque d’Indiana.

Le Game 3 est souvent un tournant en Finales NBA. Et si les vainqueurs du Game 3 l’emportent dans 80% des cas, il y a une bonne raison : la dynamique. Indiana l’a récupérée avec les rotations inspirées de Rick Carlisle et une atmosphère incandescente dans la salle. La série est encore longuemais OKC a maintenant le dos au mur avant le Game 4 toujours à Indianapolis. Et quand Tyrese Haliburton joue comme ça, avec Bennedict Mathurin en mode torche humaine, on commence sérieusement à croire que cette équipe n’a pas juste volé le match 1. Elle veut la bague.

On pensait qu’Oklahoma City avait les codes du jeu, mais ce Game 3 a prouvé que Tyrese Haliburton les avait changés sans prévenir. Plus qu’un meneur, il a été un chef d’orchestre qui ne transpirait même pas en dirigeant le chaos. Et si ça continue comme ça, on va bientôt lui décerner un Emmy pour le meilleur rôle principal dans un drame NBA. Attention au Game 4 car les Pacers n’ont pas l’air de vouloir rendre la lumière.

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