
NBA – Un Tyler Herro incandescent, un collectif de Miami en mode Heat Culture, et des Bulls qui semblent avoir pris un abonnement aux vacances anticipées : la recette était simple mais terriblement efficace ce mercredi soir. Score final : 109-90 pour le Heat, qui poursuit sa route dans ce play-in, pendant que Chicago regardera, une fois de plus, les playoffs sur le canapé.
Dès le premier quart-temps, Miami fait l’écart en plantant presque 40 points (39-28). Tyler Herro (38 points) avait visiblement décidé de jouer comme dans 2k : 8/8 au tir pour commencer, pendant que la défense des Bulls donnait l’impression d’avoir activé le mode “spectateur”.
Le début du deuxième quart confirme la tendance : Miami en replante 13 de plus que son adversaire et toute la salle comprend que l’été pourrait arriver plus tôt que prévu (ah oui, parce qu’on jouait à Chicago en plus). Herro poursuit son récital, tandis que Wiggins (20 points, 9 rebonds) et Bam Adebayo (15 points, 12 rebonds) viennent assurer en mode role player de luxe dans ce film catastrophe version Bulls. À la pause, le score fait presque peur : 71-47. L’affaire était déjà pliée.
Même un Josh Giddey solide (25 points) et un Vucevic productif (16 points, 12 rebonds) n’auront pas suffi à inquiéter ce Heat là. Spoelstra et ses gars ont géré leur avance comme on gère un mojito en terrasse… sans pitié. Coby White, lui, semblait s’être trompé de soirée avec un bon 5/20 au tir bien inutile. À ce stade-là, même la présence de Caleb Williams (QB des Bears) en tribunes ne motivait plus grand monde.
Un petit sursaut d’orgueil quand même ? Miami s’est bien offert une petite frayeur en laissant passer deux ou trois runs aux Bulls. Chicago revient à -13… et puis plus rien. Black-out. Le Heat remet un coup d’accélérateur, les Bulls s’éteignent à nouveau. Rideau : 109-90. Les valises sont prêtes, les vacances c’est par là messieurs.
Tyler Herro a joué les pompiers pyromanes : il a mis le feu, puis s’est chargé d’éteindre les derniers espoirs des Bulls. Avec une efficacité chirurgicale (13/19 au tir) et un collectif en mode diesel face à une défense à trous, Miami montre que le play-in est devenu son petit jardin. Prochain arrêt : Atlanta. Et attention, parce qu’en avril le Heat se transforme bien souvent.
