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Les souvenirs d’un exercice légendaire : la saison 2016 de Steph Curry en 5 dates

Source photo : Joe Murphy/Getty Images

Sans NBA en ce moment, il faut bien s’occuper. Et ça passe par regarder des highlights ou d’anciens matchs. En tombant sur ceux d’un joueur pas très grand, avec une tête de gamin, on s’est rappelé que cette même personne a réalisé l’une des saisons les plus folles de l’Histoire de la ligue. Bien sûr, vous l’avez deviné (aussi parce que c’est écrit dans le titre), on parle de Stephen Curry et sa saison 2015-2016. Cette saison là, Steph devient le premier MVP unanime, clôturant sa saison régulière de malade mental.

Avant de parler de ces dates, remettons le contexte en place. Les Warriors ont réussi, l’année précédente, leur meilleure saison avec 67 victoires, et triomphent des Cavs de LeBron James en Finales. Steph est déjà élu MVP, devant James Harden, mais n’obtient pas le titre de MVP des Finales, donné à Iguodala. La saison est déjà historique pour les Warriors et Curry, et on se dit que ça va être compliqué de faire mieux… Et pourtant, ils l’ont fait. Il l’a fait.

27 octobre 2015, premier match de la saison. Steph et les siens accueillent donc les Pelicans de Davis, et reçoivent leur bague de champion. Et Curry est bien déterminé à fêter ça. Le Chef envoie 24 points dans le seul premier quart, à 9/13. Ça y est, le premier coup de chaud est là, Twitter s’enflamme, et on se dit que la saison va être belle. Curry termine ce match avec 40 pions et un très joli 14/26 au tir.

Pour la première, on va déjà tricher un peu et prendre une seconde date. Parce que salir les Pelicans deux fois en trois matchs, c’est très fort. Les Warriors se déplaçaient à New-Orleans pour Halloween, et donc Curry va encore leur faire vivre un cauchemar. 53 points dont 28 dans le troisième quart-temps, à 10/13 au tir. Le match était pourtant serré pendant la première mi-temps, les Pelicans menaient même d’un petit point, mais Steph ne voulait rien entendre. Il permet à son équipe de remporter la troisième période 41-26 et prendre 14 points d’avance au début du quatrième quart-temps ! Il enverra aussi un énorme trois à deux minutes de la fin, mettant fin aux espoirs des locaux et écœurant les fans sur place.

22 janvier 2016, Golden State reçoit les Pacers. A ce moment, Paul George est encore dans l’Indiana, Monta Ellis est titulaire, et Jordan Hill est un pivot titulaire en NBA. Mais ce match marque surtout le retour du coach Steve Kerr, absent depuis le début de saison pour des problèmes de dos. Steph se met en jambes tranquillement en début de match, faisant profiter Draymond : 5 passes en 12 minutes pour le meneur, et les Warriors mènent de 14 points. Les Pacers restent au contact mais Curry a enfilé ses lunettes 3D : 39 points, 10 rebonds et 12 passes, avec 8 ficelles de loin, dont une au buzzer de la mi-temps, au milieu du terrain. Mieux encore, Steph envoie 10 points en moins de trois minutes en fin de match pour renvoyer les Pacers à Indianapolis. Masterclass.

25 février 2016, Steph et les siens se déplacent à Orlando, pour ce qui va devenir un match historique dans la carrière du meneur. Après avoir égalé la plus longue série de matchs avec un trois points rentré la veille face au Heat, Curry est en passe de battre un nouveau record NBA. Alors que tout le monde a les yeux braqués sur lui, il prend son temps, et se permet de rater sa première tentative. La seconde arrive à la moitié du premier quart-temps, et on peut dire que c’est un tir Curry-esque. Vingt secondes sur l’horloge, petit step-back, et bingo, le record est battu ! Puis bon, histoire de fêter ce record, il va planter 51 points sur la tête encore chevelue de Fournier et ses coéquipiers, avec un très propre 20/27 au tir (!!) dont 10/15 à longue distance. Le coup de chaud, parce que oui il y en a évidemment eu un, est arrivé dans le troisième quart-temps, avec 24 points à 6/7 à trois points ! Et comme une évidence, il termine ce coup de chaud avec un tir du milieu de terrain au buzzer.

27 février 2016, les Warriors terminent leur roadtrip dans l’Oklahoma, pour y affronter une grosse écurie de l’Ouest, le Thunder de Durant et Westbrook. Tout le monde se souvient de ce match. Curry est déjà chaud en première mi-temps, avec 15 points. Dans le second quart, c’est lui qui ramène les siens à un point grâce à deux bombes de loin. Mais sur une contre-attaque, Westbrook lui retombe sur la cheville et Steph doit aller se faire soigner. Rien de bien grave heureusement, surtout quand on sait ce qu’il se passe ensuite. Coup de chaud en fin de quart-temps pour faire repasser GSW devant, pour la première fois du match. Puis deux énormes tirs à trois points dans le clutch pour revenir à deux petits points du Thunder. Iggy envoie les deux équipes en prolongation, pour ce qui sera le Curry show : 12 points à 3/4 à trois points, et ce tir venu d’ailleurs. Tout le monde connaît la phrase qu’a prononcé Mike Breen : « Curry, way downtown, baaaaaaaaaaaaang ! ». Un tir incroyable qui conclu une soirée incroyable. 46 points, 12/16 de loin, tout en battant son propre record de tirs longue distance sur une saison, et égalant le record de tirs à trois points sur un match. Sans conteste l’un des plus grands matchs de sa carrière, si ce n’est le plus grand.

13 avril 2016, les Dubs reçoivent les Grizzlies pour ce qui doit être LA soirée historique de la saison. Golden State peut battre le record des Bulls de Jordan avec une victoire, et Steph et sa bande ne comptent pas le laisser passer. Surtout, Steph pourrait très bien atteindre les 400 tirs à trois points sur une saison. Il lui en faut 8, un chiffre conséquent sauf quand on s’appelle Stephen Curry. Car oui, le fou de la gâchette en rentre déjà 6 en premier quart-temps. La salle est en ébullition sur chacune de ses tentatives. Le 400e arrive dès le début du troisième quart-temps, dans un système dessiné pour lui : seul ligne de fond, ficelle. Il ne s’arrête pas là, scorant finalement 21 points dans la période. Il n’aura pas besoin d’entrer en jeu en dernier quart-temps, et finit avec 46 points à 10/19 à trois points, en moins de 30 minutes, et le record des Bulls dans la poche.

Même si cette saison incroyable n’est pas validée par le titre, elle n’en est pas moins belle. Combien de fois on a changé de match juste parce que Curry prenait feu ? Combien de fois on s’est émerveillé devant ses tirs en première intention, sa classe, ses éclats de génie ? Steph nous a manqué cette saison, et il faudra encore attendre un peu avant de le revoir sur le parquet. En attendant, on espère vous avoir remonté quelques souvenirs avec cet article.

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