Team USA : Quel roster pour Los Angeles 2028 ?

USA – Le trio LeBron James, Stephen Curry et Kevin Durant a porté Team USA jusqu’à la médaille d’or aux Jeux olympiques de Paris 2024. Les trois légendes ne devraient pas pousser l’expérience jusqu’aux Jeux de Los Angeles en 2028.

LeBron James

et les joueurs de Team USA ont senti de très près le vent du boulet face à la Serbie puis la France, mais le résultat est là : à Paris, les Etats-Unis ont remporté une 5e médaille d’or olympique d’affilée. L’honneur du basket américain est sauf, mais leur domination est de moins en moins flagrante et de plus en plus contestée. Qu’en sera-t-il en 2028, sur leurs terres, à Los Angeles ?

Il y a de quoi se poser des questions quand cinq des six derniers MVP de la NBA ont été remportés par un Européen. Mais ne vous y trompez pas, si le meilleur joueur du monde n’est plus américain – Nikola Jokic – le top 20 des meilleurs joueurs de la Grande Ligue reste en majorité fourni par des US. C’est la densité de talent qui permet encore à Team USA de garder quelques encablures d’avance sur la concurrence. C’est cette capacité à pouvoir envoyer quatre voire cinq équipes aux JO qui fait la force de cette nation.

Pour les Jeux olympiques de Los Angeles, il reste tout de même plusieurs joueurs de très haut niveau. À la mène, Tyrese Haliburton, remplaçant en 2024, pourrait occuper un rôle important. Sauf si Ja Morant décide d’en finir avec les bêtises – il a été suspendu après s’être affiché sur Instagram avec une arme à feu – et de redevenir ce meneur absolument effrayant. Le joueur des Knicks Jalen Brunson, présent au Mondial 2023, pourrait compléter cette ligne.

Les arrières, eux, devraient rester les mêmes. Anthony Edwards et Devin Booker pourraient même incarner les leaders de la prochaine génération. Ce sont eux qui ont récupéré le flambeau offert par James, Durant et Curry. Parce qu’ils ne rechignent pas à la tâche au moment de porter le maillot de Team USA et parce qu’ils ont été très bons chacun dans leur rôle. C’est désormais à eux d’assumer la responsabilité du prestige de Team USA. Et même si l’un d’eux dit stop, les États-Unis ont encore Donovan Mitchell dans leur réservoir.

Bien sûr que beaucoup de choses peuvent évoluer en quatre ans. Edwards va encore passer un cap. D’autres joueurs vont se révéler. Mais, sur le papier, et même dans la réalité du terrain, les Américains sont de plus en plus amenés à être battus.