
NBA – Après une tournée de râteaux XXL, les Knicks s’attaquent enfin aux coachs disponibles. Taylor Jenkins et Mike Brown seront les premiers à passer sur le grill. Peut-être enfin une piste sérieuse ou juste un autre chapitre dans le grand livre des illusions new-yorkaises ?
Après avoir tenté leur chance chez tous les voisins déjà casés et s’être fait claquer la porte au nez à chaque fois, les Knicks semblent enfin redescendre sur Terre. Fini les coups de fil aux coachs sous contrat. Bonjour les coachs libres. Taylor Jenkins et Mike Brown sont les deux premiers à décrocher un entretien. Deux techniciens expérimentés, respectés, remerciés malgré des bilans loin d’être ridicules et qui traînaient justement un CV à jour pile au bon moment.
Taylor Jenkins makes a lot of sense for the Knicks:
🔹 Willing to trust and play a deep rotation
🔹 Developed young talent in Memphis
🔹 50+ wins in back-to-back seasons
🔹 Just 40— still evolvingFresh voice, modern approach. I’m intrigued. pic.twitter.com/SQZmAlMcYd
— KnicksNation (@KnicksNation) June 14, 2025
Mais soyons clairs. Ce virage tardif ne tient pas d’un plan de génie. C’est plus une décision par défaut. Une réaction contrainte après une série de rejets aussi violente qu’une contre-attaque de prime Russell Westbrook. Taylor Jenkins sort d’une période compliquée avec des Grizzlies décimés par les blessures. Mais il reste l’artisan de l’éclosion de Ja Morant et du retour de Memphis dans les hauteurs de l’Ouest. Mike Brown, lui, a simplement ramené les Kings en playoffs après 16 ans de désert NBA. Rien que ça.
Alors est-ce enfin le début d’un vrai processus ? Ou juste un autre écran de fumée dans une intersaison qui ressemble plus à une comédie sur Broadway qu’à une masterclass de gestion ? Ce qui est sûr, c’est que les Knicks n’ont plus le luxe du choix. Et quand tu rates tous les mariés du village, il te reste les cœurs brisés ou les inconnus au coin du bar.
The Knicks’ coaching search in a nutshell pic.twitter.com/X4tL7HdWFk
— NBA Memes (@NBAMemes) June 15, 2025
L’arrivée de Taylor Jenkins ou de Mike Brown ne serait pas une catastrophe, loin de là. Mais le contexte a tout d’un aveu d’échec. New York n’a pas choisi ses candidats. Il les a trouvés là où il pouvait encore frapper. Et c’est bien ça le vrai problème.
Si les Knicks espèrent reconstruire une dynamique gagnante, il va falloir plus qu’un nom posé à la va-vite sur un banc encore tiède. La confiance, ça ne se signe pas en trois entretiens. Et dans un environnement aussi instable que celui des Knicks, même un coach solide comme Mike Brown ou Taylor Jenkins peut vite devenir une pièce de plus dans la machine à broyer.
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