Steve Kerr explique pourquoi il n’y a pas eu de Last Dance version Warriors

Crédits photo : NBA.com

La mode en ce moment, c’est de faire un documentaire sur le basket, allez comprendre. Michael Jordan a le sien, Dwyane Wade également, on parle de Kobe qui a filmé l’intégralité de la saison 2015-2016 des Lakers, en résumé, tous les moments de légende de la NBA. Logiquement, on s’est tourné vers les Warriors, et la réponse de Steve Kerr a été claire : c’est non.

Petit point The Last Dance, les deux prochains épisodes sortent lundi. Si on parle de cette série, c’est tout simplement que d’un point de vue purement sportif, rien n’est plus proche des Bulls cuvée années 1990 que les Warriors entre 2015 et 2019 d’après de nombreux consultants. Et logiquement, après l’annonce du doc sur la bande à Michael, les têtes se sont tournées vers Steve Kerr.  Et comme il l’a déclaré à Sam Amick de The Athletic, ce n’est pas encore dans les cartons.

« Quand vous regardez notre situation, vous voyez qu’on a pas eu de dernière saison. On essaye de continuer, on a gardé beaucoup de nos joueurs, et on veut revenir, donc on a pas de sentiment de finalité, on veut même l’éviter. Et si on fait entrer tout le monde, les caméras et le monde entier en disant « eh, venez filmer les derniers moments de cette période », ça revient à dire que vous pensez que c’est terminé, et qu’en plus vous violez le principe du vestiaire inviolable. Ça m’est jamais venu à l’esprit de faire quoique ce soit de la sorte. »

Qui peut lui en vouloir ? Là où les Bulls étaient définitivement en fin de cycle, avec entre autres MJ et Phil Jackson qui sont partis, les Warriors ont leur coach et leurs joueurs majeurs qui attendent de jouer et prêts à se battre pour le titre. Autrement dit, les documentaires sur Golden State attendront, ils ont une quatrième bague à aller chercher, et un documentaire n’aidera pas.

Steve Kerr a été limpide, la priorité, c’est le sportif et rien d’autre. Si vous voulez voir le vestiaire des Warriors, la seule solution sera NBA 2K, le remix de Fergie et rien d’autre. C’est déjà ça, en attendant un documentaire, dans un, deux, trois, quatre, dix-sept ans, c’est un chiffre qui varie.