Connect with us

Actualités

Spencer Dinwiddie propose un nouveau format de playoffs excitant : les joueurs comblent l’ennui comme ils le peuvent

Victimes d’une suspension brutale et inattendue en raison du Covid-19, spectateurs comme joueurs doivent adapter leurs quotidiens et combler la place que prenait la balle orange dans leur vie. Confinés et en proie à une longue période sans NBA, les joueurs doivent trouver de nouvelles occupations : si certains préconisent les jeux vidéos ou l’entraînement individuel, d’autres comme Spencer Dinwiddie réfléchissent aux chemins futurs que pourraient prendre la ligue. Sur Twitter, le meneur de Brooklyn s’est donc adonné à proposer un nouveau format de Playoffs : une idée insolite qui mérite son coup d’œil.

Avec la suspension de la NBA dans un climat de folie et d’embarras, il est difficile de s’exprimer quant aux futures actions opérées par la ligue une fois la suspension levée. Si les uns souhaitent que la saison reprenne où elle s’est arrêtée, d’autres aimeraient que les Playoffs démarrent dès la reprise, pour perdre le moins de temps possible. Talentueux meneur des Brooklyn Nets, Spencer Dinwiddie a lui effectué une proposition sur le long terme, qui comprend un changement complet du format actuel de la ligue :

«  L’idée d’un tournoi vient des problèmes constants de la NBA à faire tourner l’engagement des fans/les revenus TV, etc. La raison principale de tout cela est parce que la NBA est allée dans la direction opposée de la NCAA lorsque les universités étaient en difficulté quand la fusion ABA x NBA s’est mise en place. Ils ont conclu que les fans seraient ennuyés par un basketball «d’équipe», et probablement plus captivés par le basketball individuel, le storytelling, le drama, etc.

Wilt était spécial, autant que la légende des Celtics, mais le phénomène a réellement commencé avec Dr.J (Julius Erving) dans les années 70 où la « marque » que représentait le joueur était devenue plus importante que le reste. Puis, vous avez le scénario Noir/Blanc Magic/Bird des années 80. Puis la perfection avec MJ dans les années 90. La culture hip-hop avec Allen Iverson & la réincarnation de MJ en Kobe dans les années 2000. Chosen One LeBron James, mutant Kevin Durant représentent eux la décennie 00’/10’s. Les deux ont d’ailleurs contribué à diminuer les dommages causés à la culture du Hip-Hop. Enfin Steph Curry, dans les dernières années 2010. L’homme que n’importe quelle femme aurait voulu ramener chez elle, « petit » selon les normes NBA mais qui est parvenu à battre les autres grâce au shoot à 3pts et à la ruse, sans écraser a l’aide de ses qualités athlétiques comme l’ont fait les autres avant lui.

Voilà pourquoi la ligue pousse certains gars. Mais la conséquence est que personne ne se soucie ni des équipes actuelles, ni de la saison régulière. C’est devenu un système putaclic dirigé par les stars et les stats. Il a juste fallu à Internet le temps de s’adapter et de rendre l’ancien style de consommation complètement obsolète.

Dans le championnat Universitaire, les gens tiennent vraiment à leur école et au collectif. C’est pour cette raison que les blessures n’affectent pas réellement leurs revenus et que la March Madness est énorme, peu importe les joueurs sur le parquet. D’où mon idée pour un tournoi dans son ensemble.

Ne vous méprenez pas : notre système est brillant et il est la raison de nos salaires aujourd’hui (merci la NBA et David Stern). Mais pour vivre avec son temps il faut savoir faire des ajustements radicaux. De la même manière que la NCAA doit assouplir ses restrictions. Si l’idée d’un tournoi fonctionne selon la perspective de l’audimat, alors vous pouvez raccourcir la saison à 70 matchs pour reposer d’avantage les joueurs, éliminer les back-to-back par mesure de sécurité et garder le format d’un tournoi. Dans la perspective de revenus massifs, les matchs du tournoi pourraient être joués dans des stades de football. Avec ce système, tout le monde est gagnant. Cependant c’est à la structure incitative d’en décider. Nous jouerions 70 matchs pour définir les têtes de séries. De l’argent serait à gagner à chaque round. L’ordre de la draft serait une combinaison entre la saison régulière et la performance durant le tournoi. Pour faire en sorte que chaque match compte. »

En somme, l’idée de Spencer reviendrait à réduire la saison régulière à 70 matchs pour ensuite découler sur un tournoi au sein duquel 28 équipes se disputeraient le titre. D’abord, les 4 premières équipes de la ligue bénéficient d’un privilège et accèdent directement au 2nd tour, sans passer par la case « préliminaires ». Les équipes 27, 28, 29 et 30 s’affrontent pour déterminer quelles sont les deux équipes ne participant pas au tournoi, sur des séries au meilleur des trois matchs. Ensuite, quatres poules sont formées : les équipes 25, 24, 17, 16, 9 et 8 forment la première poule (25 affronte 8, 24 vs 9, 17 vs 16, vainqueur au meilleur des cinq matchs). Les équipes 28, 21, 20, 13, 12 et 5 forment la seconde poule (28 affronte 5, 21 affronte 12, 20 affronte 13, vainqueur au meilleur des cinq matchs). 26, 23, 18, 15, 10 et 7 sont les équipes de la troisième poule (26 vs 7, 23 vs 10, 18 vs 15, vainqueur au meilleur des cinq matchs). Enfin, 27, 22, 19, 14, 11 et 6 représenteraient la dernière poule (27 vs 6, 22 vs 11, 19 vs 14, vainqueur au meilleur des cinq matchs). Le 2nd tour comporterait ainsi 16 équipes et se jouerait comme des Playoffs traditionnels, au meilleur des 7 matchs.

 

Non seulement il fait une saison individuelle de haute volée, mais le meneur des Nets a également de la suite dans les idées : proposant une solution concrète faisant oublier les problèmes actuels (désintérêt pour la saison régulière, compétition tronquée avec deux conférences inégales, load-management…) Spencer Dinwiddie voit les Playoffs se transformer en tournoi de 28 équipes. Loufoque, cette initiative n’est néanmoins pas complètement insensée : reste à voir si les instances de la NBA vont considérer sa proposition.

Click to comment

Leave a Reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Nouvelle superstar d’ESPN, l’histoire incroyable de Malika Andrews

L’incident d’une vie : Marcus Smart a failli se faire fumer par un gangster des Bloods

More in Actualités