Kobe et Shaq aux Lakers c’est 3 bagues NBA, une amitié exceptionnelle, un duo légendaire dans l’histoire de la Ligue, mais également quelques frictions et accrochages. Les deux joueurs aux égos prononcés ont souvent eu des points de discorde dans leur collaboration, à tel point que le big diesel a eu une idée quelque peu radicale pour fermer le clapet de l’ancien numéro 8.
Entre 1996 et 2004, les Los Angeles Lakers ont eu un des plus grands duos de l’histoire de la NBA dans leur roster. Avec la même année l’arrivée de Shaquille O’Neal depuis Orlando et de Kobe Bryant depuis les Hornets juste après sa draft, Jerry West offre à sa franchise une longue période de domination sur la Ligue, concrétisée par l’obtention de 3 titres consécutifs en 2000, 2001 et 2002. Le 4e titre est proche, mais les angelinos échouent lors des Finals face aux Detroit Pistons. Shaq décidera alors de plier ses bagages et sera trade au Heat de Miami. La raison probable de ce départ est que le vestiaire de Los Angeles ne pouvait pas contenir deux égos comme ceux dont l’arrière et le pivot sont dotés.
Au milieu de tout ça, Isaiah “J.R.” Rider fait un passage dans la franchise lors de la saison 2000-2001. Rider est un ancien dans la Ligue et Shaq saisit l’opportunité de lui faire faire un sale boulot contre un petit paquet de cash.
« Si toi et Kobe vous vous battez, c’est 10 000$ dans le casier… 10 000$ dollars dans le casier… »
L’offre de Shaq est intervenue quelques jours après que Rider intègre l’équipe de LA, c’est donc probablement un des pires accueils de l’histoire de la Ligue. Rider a rapidement compris que cette franchise, championne en titre, avait un très grand potentiel. Et après 8 ans passés dans la Ligue dans 3 villes différentes, il voulait probablement enfin obtenir une bague avec sa quatrième équipe. Se battre avec l’étoile montante que représentait alors Kobe Bryant n’aurait certainement pas aidé Rider à se faire une place dans l’équipe, et il a senti que Phil Jackson aurait moyennement apprécié.
« J’aurais quitté l’équipe rapidement si j’avais levé la main sur cet homme. »