OKC a gagné et Shai Gilgeous-Alexander a triomphé. Voilà, on pouvait s’arrêter là, mais on est sympa, on va développer. Le Thunder a décroché son premier titre NBA, dans un Game 7 bouillant face à Indiana. Entre Shai Gilgeous-Alxander en feu, Tyrese Haliburton en larmes et T.J McConnell en mode Don Quichotte, cette finale a eu tout ce qu’on aime. Du cœur, du talent, du drame. Une fin d’aventure comme seules les grandes saisons peuvent en offrir.
Franchement, qui aurait parié sur une bague pour OKC Il y a 2 ans ? Bon, à part Sam Presti, Mark Daigneault et Shai Gilgeous-Alexander. Et pourtant, c’est bien le Thunder qui a claqué la porte de cette saison avec fracas, ce dimanche soir, dans un Paycom Center en ébullition. Victoire 103-91 contre Indiana, avec ce qu’il faut de drama, de run décisif et d’interceptions bien viriles pour marquer l’histoire. Le premier titre de la franchise version Oklahoma City, une ligne de plus à un projet qui a su être patient, intelligent et sacrément talentueux.
THE THUNDER RECEIVE THE LARRY O’BRIEN TROPHY… FIRST IN THE FRANCHISE’S OKC ERA 🏆 pic.twitter.com/hmtObStBLB
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Il a déjà la dégaine, maintenant il a le palmarès. MVP de saison régulière, meilleur scoreur de la ligue, MVP des Finales. Shai Gilgeous-Alexander a coché toutes les cases cette année (Une première depuis Shaquille O’Neal il y a 20 ans). Le genre de saison où même tes haters n’osent plus tweeter. 29 points et 12 caviars dans ce Game 7. Un calme olympien, une vista de daron et une confiance d’apôtre. Il a été l’architecte, l’ingénieur, le maçon et le peintre de ce titre. Et autour de lui ? Chet Holmgren (18pts, 8 rebonds, 5 contres) qui transforme les attaquants en cosplayeurs de Casper. Jalen Williams (20pts, 4 rebonds, 4 passes) en soldat clutch. Alex Caruso (10pts, 3 rebonds, 3 interceptions) en vétéran de guerre froide. Le Thunder avait les armes. Shai Gilgeous-Alexander les a toutes activées.
Shai Gilgeous-Alexander a réalisé l’une des MEILLEURES SAISONS de l’histoire de la NBA
– 10ème meilleur bilan de l’histoire
– Meilleur marqueur
– MVP
– MVP des finales
– + de 30 points de moyenne en playoffsKD et Russ font partie du passé, le voilà le meilleur joueur de… pic.twitter.com/5QNMkotzxu
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On ne va pas se mentir : ça fait mal. Voir Tyrese Haliburton s’écrouler à la 8e minute avec un tendon d’Achille en vrac, c’est le genre d’image qui te coupe la télécommande. Et pourtant, les Pacers n’ont pas lâché. Bennedict Mathurin (24 pts, 13 rebonds) a joué comme un ogre, T.J McConnell (16pts, 6 rebonds et 3 passes) en mode cafard increvable, et même Andrew Nembhard (15pts, 5 rebonds, 6 passes) a sorti des ficelles de sorcier. Mais voilà, le ballon est parfois cruel. Indiana s’est battu, mais la chute était inévitable. Mention très bien pour l’équipe de Rick Carlisle qui a mis tout le monde d’accord cette saison.
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OKC champion. Une phrase simple, mais une révolution silencieuse. Ce titre, c’est la récompense d’un projet qui a refusé la panique, qui a empilé les jeunes au lieu des All-Stars vieillissants, qui a misé sur la cohérence plus que sur les likes. Le Thunder a planté des graines pendant que d’autres achetaient des arbres en plastique. Résultat ? Une explosion au printemps. Ce Game 7, c’était une synthèse parfaite. La jeunesse, le talent, la sueur, la défense et une exécution clinique. De quoi inspirer toute une génération y compris celle qui n’a jamais connu les SuperSonics.
Voilà, c’est fini. Le dernier shoot a été tiré, les confettis sont tombés et les doigts ont déjà scrollé jusqu’aux mock drafts. On a vibré, râlé, transpiré devant nos écrans, et maintenant silence radio jusqu’en octobre. L’odeur du parquet va nous manquer, tout comme les tweets en majuscules à 3h du mat. Mais si la NBA devait s’arrêter là, franchement, on signerait : une finale inoubliable, un champion inattendu, un héros incontestable. Merci la NBA. À très vite. Et allez, une dernière pour la route. Shai Gilgeous-Alexander PRÉSIDENT.
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