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Shai Gilgeous-Alexander fait sauter la banque avec un contrat de 285M$ sur 4 ans

NBA – Certains joueurs collectionnent les bagues, d’autres les stats. Shai Gilgeous-Alexander, lui, vient de collecter un chèque XXL et un statut historique. Meilleur scoreur, MVP, champion NBA, et désormais homme le mieux payé de la Ligue. Le Thunder n’a pas juste blindé un contrat, il a bétonné son avenir.

C’était attendu, mais la somme donne tout de même le vertige : 285 millions de dollars sur quatre ans pour Shai Gilgeous-Alexander. Une extension supermax qui débutera en 2027-2028, à plus de 63 millions la saison, pour atteindre près de 80 millions en 2030-2031. De quoi doubler le PIB de certains pays, ou simplement s’offrir la tranquillité d’un avenir en bleu et orange. En s’inscrivant dans la durée à Oklahoma City, le Canadien ne se contente pas de prolonger une histoire d’amour. Il signe la paix économique avec le Thunder, qui sécurise son joyau à long terme.

Mais cette pluie de dollars n’a rien d’un pari. Elle récompense l’une des saisons les plus dominantes de l’ère moderne, conclue par un triplé rarissime. Meilleur scoreur, MVP de saison régulière, MVP des Finales. Une performance que seuls Shaquille O’Neal, Michael Jordan et Kareem Abdul-Jabbar avaient accomplie avant lui. Mieux encore, Shai Gilgeous-Alexander a imposé son style unique. Un jeu fluide, létal, chirurgical et une capacité à faire plier n’importe quelle défense sans hausser la voix. Un MVP sans l’esbroufe, mais avec l’efficacité froide d’un métronome.

Pour le Thunder, cette prolongation est bien plus qu’un contrat. C’est une signature fondatrice. Shai Gilgeous-Alexander est devenu l’identité même d’OKC. Celui autour de qui tout s’organise. Son duo avec Jalen Williams, l’émergence de Chet Holmgren, la stabilité d’un coach comme Mark Daigneault. Tout ce puzzle s’articule autour de la pièce maîtresse canadienne. Ce deal, c’est un message à la NBA. Le Thunder n’est plus une promesse, c’est une puissance installée. Et Shai Gilgeous-Alexander en est le visage indiscutable.

Quand certains joueurs pèsent sur la balance, Shai Gilgeous-Alexander pèse sur l’histoire. Et sur la masse salariale. À ce tarif-là, on lui file les clés du Paycom Center, un trône et une statue en option. Le roi d’OKC n’a pas fini de régner et maintenant, il le fait en costard sur mesure, doublure en billets.

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