
WNBA – Privées de leur star Caitlin Clark, les Indiana Fever ont pourtant réussi l’exploit de faire tomber les Minnesota Lynx (74-59), leaders de la saison régulière et invaincues à domicile, pour s’offrir la Commissioner’s Cup 2025. Un succès collectif, impulsé par une Natasha Howard dominante, qui permet aux Fever de décrocher leur premier trophée de la saison. Et les 500 000 dollars de prime qui l’accompagnent.
Personne ne les attendait à ce niveau sans Caitlin Clark, laissée au repos en raison d’une élongation à l’aine. Et pourtant, Indiana a renversé tous les pronostics. Menées 27-14 en début de deuxième quart-temps après un 12-0 encaissé, les joueuses de Stephanie White ont totalement renversé la rencontre grâce à une série hallucinante. Un 20-0 passé aux Lynx, qui ne marqueront aucun point pendant près de huit minutes. Le duo Sophie Cunningham – Aliyah Boston sonne la révolte, pendant que la défense étouffe Minnesota.
🏆 For the FIRST TIME in franchise history, the @indianafever are your 2025 WNBA Commissioner’s Cup Champions!
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— WNBA (@WNBA) July 2, 2025
C’est toutefois Natasha Howard (16 points, 12 rebonds, 4 passes) qui aura marqué cette finale de son empreinte. Élue MVP à l’unanimité, l’intérieure expérimentée a dominé des deux côtés du terrain, annihilant Napheesa Collier (12 points, 5 pertes de balle) tout en alimentant le score au meilleur moment. Elle inscrit notamment 10 points dans un troisième quart-temps à sens unique, où Indiana creuse un écart décisif.
It’s a @indianafever party and GOGGLES ARE MANDATORY 🥽
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Les Lynx, qui espéraient devenir la première équipe à réaliser un back-to-back en Commissioner’s Cup, ont complètement perdu pied. Avec seulement 34,9 % de réussite au tir, 16 pertes de balle et un secteur intérieur dépassé, les leaders de la ligue ont été méconnaissables. Leur série d’invincibilité à domicile s’arrête brutalement face à une équipe d’Indiana beaucoup plus agressive et solidaire.
En l’absence de Caitlin Clark, Indiana a prouvé que son collectif pouvait aussi briller au plus haut niveau. De quoi marquer les esprits à mi-saison. Et peut-être même relancer complètement la dynamique d’une franchise qui grandit semaine après semaine. Caitlin Clark peut sourire depuis le banc. Indiana est bien plus qu’un phénomène médiatique.
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