Les Knicks ont perdu contre les Spurs. Pour sa première, RJ Barrett a été vraiment productif et a sans doute rassuré un paquet de fans de la grosse pomme. Avec Zion Willamson, il est sans doute le favori numéro 1 pour le titre de rookie de l’année. Sa passable summer league semble si loin…
Défaite face aux Spurs sur le score de 120 à 111. Les hommes du censé coach Fizdale ont craqué dans la dernière ligne de droite. 37 points encaissés dans le dernier quart-temps, ça fait très mal. DeRozan s’est réveillé au meilleur des moments et Dejounte Murray a réussi à planter dans le corner à plusieurs reprises à 3 points. Cette rencontre était aussi l’occasion d’observer la première d’un dénommé RJ Barrett. Il fallait se mettre dans le bain et il n’était pas mis dans les meilleures conditions. Il a joué meneur de jeu pour commencer, uniquement car son coach a aimé son association avec Allonzo Trier. On comprend bien l’osmose entre deux joueurs mais de là à titulariser un rookie qui n’est même pas à son poste naturel, contre une équipe expérimentée telle que les Spurs, difficile de faire pire intégration dans le « vrai monde ».
21 points, 5 rebonds et 3 passes décisives : RJ Barrett ne s’est pas pas débiner pour autant, bien au contraire, il a joué comme les plus grands. Premier panier à la D-Wade avec un sublime eurostep. Il a shooté à un stratosphérique 9/13 et on a bien reconnu le slasher de l’équipe nationale canadienne. Il sait encaisser le contact, driver et même planter quand il est seul à 3 points. En défense, il n’a pas joué comme un rookie puisqu’il était présent sur toutes les rotations ou presque, sans mordre aux feintes. Son 3ème quart-temps sera le point d’orgue de son chef d’oeuvre. Ce n’est pas un hasard si New York domine durant cette période et surtout que l’équipe de RJ passe devant à ce moment : « Vous devez continuer à les presser. Ce n’est pas comme si nous allons abandonner. Ils ne vont pas abandonner non plus ». New York reviendra tout de même d’un -16. Quant à son coach, il savait que son poulain serait au niveau « Quand les choses sérieuses commencent, le petit est prêt. Je vous l’avais dit ». Toujours en seconde mi-temps, Payton a pris la mène et Barrett a pu rejouer arrière, peut être la raison pour laquelle il a été si bon en seconde mi-temps.
Ce n’est qu’un début et on voudrait que le coach de New York choisisse un vrai meneur, pour que le peut être futur rookie de l’année s’habitue à créer des automatismes avec son meneur.
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