NBA – Perdre un match serré, ça pique. Se le faire voler, c’est pire. Mais Rick Carlisle n’est pas tombé dans ce piège. Tandis que la planète NBA pointait du doigt Scott Foster après un Game 4 houleux, le coach des Pacers a sorti le bouclier. Et pas pour défendre ses joueurs, non. Pour défendre l’arbitre. Oui, on parle bien d’un coach mené en playoffs. Oui, c’est aussi ça la méthode Rick Carlisle. À contre-courant.
Rick Carlisle n’est pas homme à se cacher derrière les excuses. Encore moins à s’en prendre aux arbitres pour masquer une défaite. Bien au contraire. Il a préféré rappeler son respect profond pour Scott Foster, un officiel qu’il côtoie depuis plus de trente ans.
« C’est un excellent arbitre, il a fait un excellent boulot pendant ces playoffs. »
Ce n’est pas juste un geste de soutien : c’est un positionnement. Rick Carlisle choisit la cohérence et la dignité, là où certains choisissent le chaos et la polémique. Et dans une série aussi nerveuse, cette posture pèse lourd.
Car au fond, défendre Scott Foster, c’est surtout défendre son propre groupe. Ne pas céder à la victimisation. Ne pas chercher d’alibi. Après un Game 4 cruel, les Pacers auraient pu s’effondrer dans la frustration. Au lieu de ça, leur coach choisit la posture du combat. Pas en criant au scandale, mais en serrant les rangs. C’est le style Rick Carlisle. Discret, froid en apparence, mais incandescent de loyauté quand il le faut. Il ne joue pas les shows médiatiques. Il prépare une riposte.
Scott Foster Game 4 Highlight Tape#TheExtender #NBAFinals2025 pic.twitter.com/TRwfxSZQTs
— Red Harrison (@redlovescbb) June 14, 2025
Et elle arrive vite. Game 5, retour dans l’Oklahoma, série à égalité, tension maximale. En défendant Scott Foster, Rick Carlisle a peut-être aussi défendu quelque chose de plus vaste. Une certaine idée du jeu, où la responsabilité prime sur la théorie du complot. Une manière de rappeler que, dans la mêlée, ce sont encore les joueurs et pas les arbitres qui écrivent l’histoire.
Au final, Rick Carlisle ne fait pas que défendre un arbitre, il défend la NBA telle qu’on voudrait la voir : un terrain de jeu, pas une scène de théâtre où l’on chercherait toujours à désigner un bouc émissaire. Pendant que d’autres s’enflamment sur Twitter ou dans les vestiaires, Carlisle, lui, préfère enfiler l’armure de la sagesse et préparer son équipe à frapper fort. Alors Scott Foster peut dormir tranquille, Rick Carlisle veille et ça, c’est déjà un sacré coup de maître.
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