Fan de Kobe, Buddy Hield avec son numéro 24 a sorti le meilleur match de sa carrière en claquant 42 points dans une remontada historique des Kings face à Minnesota.
Compliqué de se focaliser après un tel drame. En tout cas, les Sacramento Kings ont honoré la mémoire de Kobe Bryant comme il se doit. Menés toute la partie face à Minnesota, les hommes de Luke Walton n’ont pas abdiqué et y ont cru jusqu’à la dernière seconde pour s’offrir un come-back historique.
À la traîne de 17 points à moins de trois minutes de la fin du temps réglementaire (oui, oui 17 points), les Kings vont donc renversé la tendance grâce, notamment, à 20 points de Buddy Hield dans le dernier acte. L’arrière va en effet convertir ses six tirs dans cette période pour terminer la rencontre à 42 points en prenant 24 tirs. Son idole n’était autre que Kobe, et avant le match, il avait annoncé à son coéquipier Nemanja Bjelica la façon dont il allait appréhender la rencontre :
« C’était son idole. Il a planté des gros shoots. Buddy m’avait dit qu’il allait jouer comme Kobe »
Hield a donc sorti le match de sa vie, pour Kobe. Comme beaucoup, la légende des Lakers était son joueur préféré, la raison pour laquelle il porte le numéro 24. Relégué sur le banc depuis le match contre les Bulls, le joueur drafté par les Pelicans a montré toute sa force de caractère, véritablement porté par la « Mamba Mentality » :
« C’était vraiment spécial, beaucoup d’émotions. Tout le monde sentait cette atmosphère particulière dans l’air. Une perte tragique. Le meilleur joueur de tous les temps, selon moi. J’ai grandi dans les Bahamas, et Kobe a été celui qui m’a permis de croire en mes rêves. »
Et l’hommage est encore plus symbolique quand on apprend que le dernier joueur à avoir marqué 20 points dans un quatrième quart-temps sans rater le moindre shoot n’est autre que… Kobe lui-même. C’était le 6 décembre 2002 face aux Mavs. Kobe claquera 21 de ses 27 points pour mener les Lakers vers le plus gros come-back de leur histoire. A l’issue du match, le jeune Kobe Bryant dira « Nous avons toujours le cœur d’un champion »…