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Quand Tyrese Haliburton était dégoûté de Killian Hayes…

NBA – Retour à la Draft NBA 2020, c’était un peu comme une soirée Tinder : tu penses que c’est toi le match parfait, mais parfois, c’est le profil à côté qui rafle la mise. Tyrese Haliburton, sûr de lui comme jamais, pensait débarquer à Detroit, la ville en quête d’un maestro du parquet. Finalement, il a dû patienter sur le banc des surprises… Pendant que lui file vers la finale NBA 2025 avec Indiana, les Pistons, eux, tentent de refaire leur jeu.

À l’époque, c’était clair dans la tête de Tyrese : LaMelo Ball, grand favori et premier meneur sélectionné, allait partir en premier. Ensuite, lui serait la star à attraper, surtout pour Detroit qui manquait cruellement d’un meneur fiable. Pourtant, au 7e pick, Detroit a surpris tout le monde en choisissant le Français Killian Hayes, alors que Tyrese Haliburton, attendu un peu plus tôt, est finalement parti en 12e position chez les Kings.

Là, c’est le choc. Tyrese Haliburton, qui pensait tenir la clé de la Motor City, a ressenti une vraie frustration :

« Les Pistons avaient besoin d’un meneur de jeu. Donc, comme je pensais être le meilleur meneur de la Draft et que LaMelo Ball était annoncé comme un premier choix, quand il a été choisi, je me suis dit que ça allait être moi. »

Cette phrase résume parfaitement son sentiment du moment. Il s’est senti snobé, et ce sentiment lui a donné une motivation supplémentaire pour prouver qu’il avait sa place parmi les élites de la NBA. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne s’est pas raté.

Depuis, le parcours de Tyrese Haliburton a pris un tout autre tournant. Le meneur des Pacers s’est affirmé comme une pièce maîtresse de son équipe, qui dispute aujourd’hui la finale NBA. Pendant ce temps, Detroit a dû revoir ses plans après le flop de Killian Hayes, qui a quitté la franchise en 2023. Mais les Pistons ont misé sur Cade Cunningham pour reconstruire et faire de l’ombre à Indiana dans les années à venir. Dès l’année prochaine ? 

Alors même si Haliburton a été zappé à la Draft, le voilà aujourd’hui en plein cœur de la bataille finale de la saison, pendant que Detroit tente de se refaire une santé. Belle revanche pour le meneur, qui prouve qu’en NBA, être snobé au bon moment, c’est parfois le meilleur carburant. Et surtout, un sacré rappel que la Draft, ce n’est jamais une science exacte ni une affaire pliée d’avance !

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