
NBA – Paul George, fraîchement opéré du genou, s’offre une récréation médiatique en dézinguant les Hornets. Critiquer les autres pendant qu’on sort d’arthroscopie ? Un vrai move de vétéran NBA. De quoi faire grimacer à la fois Charlotte… et les médecins de Philly.
Ce n’est pas un secret : les Charlotte Hornets sont loin de briller sur le terrain. Mais quand Paul George s’invite dans le débat, c’est rarement pour distribuer des bouquets. Dans son podcast, l’ailier des Sixers a dégainé une punchline devenue virale.
« Charlotte est une super ville, je me verrais bien y vivre, mais en termes de basket… Ma carrière est terminée si je vais là-bas. »
Un petit missile téléguidé pour une franchise déjà à terre, mais qui fait mal, car difficile à contredire. Depuis Kemba Walker, l’équipe n’a connu que la lose, les playoffs se regardent à la télé, et même les belles promesses comme LaMelo Ball ou Brandon Miller passent plus de temps à l’infirmerie qu’au scoring.
Paul George on why he would never sign with the Charlotte Hornets:
“I’m not picking Charlotte just because there’s no winning culture there. My career is over with if I go there.”
Thoughts? 🤔
Via. @PodcastPShow / @Jswapculture pic.twitter.com/ajVSYLS4mf
— Courtside Buzz (@CourtsideBuzzX) July 16, 2025
Ironie du sort ? Paul George a balancé cette déclaration depuis… l’enfer médical. Rappel des faits : l’ancien Clipper a subi une arthroscopie du genou gauche il y a quelques jours, après une blessure à l’entraînement. La date de retour officielle est fixée au training camp, mais vu l’historique, il faudrait surtout prévoir un abonnement aux IRM. À 34 ans, Paul George n’a plus la même explosivité, et la signature à Philly ressemble pour l’instant plus à un test d’endurance qu’à une quête de titre. Quand on voit la poisse physique qui colle aux Sixers, on se demande si ce n’est pas lui qui a signé dans un hôpital militaire.
ESPN’s projected depth chart for the Charlotte Hornets 🤔 pic.twitter.com/A2BmCYRAMR
— r/CharlotteHornets on Reddit (@HornetsReddit) July 15, 2025
Et pendant que Paul George enchaîne les rééducations et les punchlines, Charlotte continue de chercher la lumière. La franchise de Caroline du Nord, moquée de toutes parts, voit pourtant un petit noyau jeune prometteur se former. Mais la patience commence à s’user. Alors quand une star NBA balance une torpille gratuite, la pilule passe mal. Cela dit, Paul George a touché un point sensible. En NBA, la culture de la gagne ne s’invente pas. Encore faut-il que ceux qui l’incarnent puissent rester sur leurs deux jambes.
Paul George a peut-être un genou en kit, mais la langue bien affûtée. Après avoir déclenché un incendie verbal à Charlotte, PG13 prouve qu’il reste une star… au micro, à défaut d’être à 100% sur le parquet. Prochaine étape ? Soigner son genou, sa réputation et, qui sait, son karma. Parce qu’à force de tirer sur les autres, c’est souvent le corps qui finit par se venger.
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