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Pacers-Cavs : 80-39 à la mi-temps, encore des records dans ces playoffs

Crédit : Getty Images

NBA – Il paraît qu’un match de basket se joue en 48 minutes. Face aux Pacers hier soir, les Cavs ont vu passer les 48 minutes mais pas le match de basket. Résultat : une première mi-temps d’anthologie pour Indiana, une tannée historique pour Cleveland, et un Game 4 qui a tourné au sketch.

C’était le Game 4 de cette demi-finale de conf’ entre Cavs et Pacers. Avant le début du match les Pacers menaient 2-1 dans une série où Cleveland semblait s’être relancé… mais semblait seulement. Le score à la pause ? 80-39. Non, ce n’est pas une erreur de frappe : +41 (encore un record) à la pause pour les hommes de l’Indiana. Juste une leçon de basket administrée avec un écart qui est monté jusqu’à +44 dans cette mi-temps. Les Pacers n’ont pas joué, ils ont récité. Les Cavs, eux, ont disparu. Ou n’ont pas existé. Et ils repartent de l’Indiana avec un bien triste record : celui du plus grand écart subit à la mi-temps d’un match de playoffs…

On ne sait pas ce qui s’est dit dans le vestiaire des Cavs après ces 24 minutes de torture, mais on imagine volontiers quelques silences pesants et des regards dans le vide. Car comment expliquer un tel naufrage ? Tout réussissait aux hommes de Rick Carlisle : 60% de réussite au tir, 12/18 à trois points, une circulation de balle d’une fluidité divine et un autre record (décidemment), celui du plus grand nombre de passes décisives dans une mi-temps de playoffs : 25. Et comme si l’humiliation ne suffisait pas, Donovan Mitchell, lui aussi touché dans sa chair (cheville blessée), n’a pas rejoué de la seconde période.

Les Pacers finiront par gagner ce match de « seulement » 20 points d’écart (129-109) et mènent désormais 3-1 dans cette série. Cleveland, pourtant brillant en saison régulière, est désormais au bord du précipice. Bien sûr, les absences s’accumulent : Garland et Mobley out en début de série, Hunter agressé (LOL !), mais ce genre de correction dépasse les simples excuses médicales. Si les Cavs veulent éviter une sortie par la petite porte, il va falloir retrouver un minimum de dignité.

Souvent, dans les récits sportifs, on parle de « match référence ». Cette nuit, les Pacers ont inventé le « massacre référence ». Propre, collectif, impitoyable. Et dans un monde parfait, la NBA aurait ajouté un bouton « abandon » à la mi-temps. Mais bon, au grand désarroi des fans des Cavs, on est pas dans 2K mais bien en playoffs… dans la vraie vie.

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