Orlando domine Atlanta au play-in et finit 7e à l’Est

Source photo : Dale Zanine-Imagn Images

NBA –  Un play-in qui commence avec un premier match intense. D’un côté, le Magic d’Orlando venu avec son costume trois-pièces et de l’autre, des Hawks d’Atlanta qui sont vites redescendus sur Terre. Victoire 120-95 d’Orlando dans un match qui n’aura été une bataille que quelques minutes.

Dans ce premier match de la post-season 2025, le Magic a assumé son statut en prenant le dessus sur Atlanta. Dès l’entame, Paolo Banchero s’offre plusieurs voyages consécutifs sur la ligne des lancers. Un classique. Mais au lieu de s’arrêter là, Orlando enclenche le mode rouleau compresseur dès la deuxième moitié du premier quart : ça shoote bien, ça défend fort, et ça laisse les Hawks à 15 points à la fin des 12 premières minutes (32-17). Une ambiance déjà bien pesante pour Atlanta.

Avec près de 50 % de réussite en début de match, les joueurs du Magic prennent les devants avec, en plus, les rebonds offensifs de leur côté, comme si leur vie en dépendait, et les vannes fermées en transition. Atlanta, à côté, tente des trucs. Mais entre la maladresse (merci Trae Young et son 2/7 pour bien commencer) et l’absence d’agressivité, ça sent déjà un peu la rouille. Mention spéciale au banc du Magic qui colle un 23-6 aux Hawks d’entrée. Résultat : +22 au milieu du deuxième quart, ça pique.

À la pause, c’est « seulement » +14 pour Orlando (61-47), parce qu’on va dire que le Magic s’est offert une pause clope juste avant la mi-temps. Trae Young est, étonnamment, le meilleur marqueur d’Atlanta avec 10 points. Wendell Carter Jr tient la baraque côté Magic, pendant que Banchero fait un peu de tout : 9 points, 6 rebonds, 6 passes. Franz Wagner, discret mais utile, en glisse 6 au passage.

Mais malgré tout, les Hawks ne sont pas venus pour faire de la figuration pendant 48 minutes. Sortie des vestiaires : Trae Young retrouve ses jambes et son shoot, et enchaîne les paniers comme un joueur qu’on aurait presque oublié (12 points en 3^e quart temps). Orlando cale sévèrement : seulement 7 points inscrits en 6 minutes, l’attaque en panne sèche. Et là, bim, Georges Niang balance une ogive à trois points sur la dernière possession du 3e quart, et Atlanta n’est plus qu’à 6 petits points.

Suspense ? On y a cru. Car début du 4e quart : Orlando réhausse le ton. Cole Anthony en mode super-héros « on fire » total sort une deuxième mi-temps de grande classe (26 points au final) pendant que Banchero continue son chantier et finit en 17–9–7. En face, Trae Young tente de tenir la baraque… seul (28 points). Spoiler : ça ne suffit pas. Les Hawks retombent à -15, puis à -20 étouffés par une attaque désorganisée, une défense qui prend l’eau et un collectif globalement à la peine, comparé à celui du Magic.

Et puis, c’est la scène finale, le grand spectacle, le théâtre grec version NBA. Trae Young, symbole de la frustration d’Atlanta, écope de deux fautes techniques en 10 secondes chrono pour avoir voulu jouer avec l’arbitre… pas ouf l’idée ! C’est donc rideau baissé pour le meneur des Hawks, retour aux vestiaires à 4 minutes de la fin. La suite ? Garbage time, petits jeunes sur le parquet, et Orlando en roue libre. Score final 120-95 pour le Magic.

Une vraie démonstration pour Orlando qui retrouvera Boston au premier tour des playoffs. Ça va leur faire bizarre après avoir gouté au niveau d’Atlanta, mais les floridiens seront prêts… comptez sur eux. Pendant ce temps, les Hawks vont rentrer à la maison pour essayer de sauver les meubles face au gagnant du Bulls-Heat. La morale de toute cette histoire ? Quand le Magic est prêt, il ne reste plus qu’à disparaître !