
NBA – Pendant que la France pétaradait au son du 14 juillet, Noa Essengue lui, envoyait les fusées à Las Vegas. Bon, il a d’abord mangé un gros dunk de Johnny Furphy façon barbecue au lance-flammes. Mais l’essentiel est ailleurs. 21 points, des tirs de sniper, du calme, de l’impact. Noa Essengue monte en puissance. Et si les Bulls cherchaient un intérieur qui ne se démonte pas sous pression ils l’ont peut-être trouvé.
Après deux premiers matchs contrastés, Noa Essengue a profité de cette troisième sortie pour enfin sortir la boîte à outils et la boîte à scoring. Face aux Pacers, il termine avec 21 points à 7/14 au tir (dont 3/8 à 3 points) en 31 minutes, le tout dans une victoire des Bulls (114-105). Le rookie français n’a pas seulement scoré, il a montré de la variété. Fadeaways en finesse, finitions près du cercle, agressivité maîtrisée. Bref, tout ce qu’on aime chez un poste 4/5 moderne.
Noa Essengue had with 21 points on 50% shooting. Showed confidence with his three-point shot, was aggressive attacking the basket. Great progress for him. pic.twitter.com/oXvKdTxv44
— Will Gottlieb (@Will_Gottlieb) July 15, 2025
Oui, Johnny Furphy lui a mis l’un des dunks les plus violents de la Summer League. Oui, ça aurait pu le plomber. Mais Noa Essengue a fait tout l’inverse. Il a répondu ballon en main. Plutôt que de se cacher, il est resté focus, a continué à prendre ses tirs et à jouer juste. Mentalement, c’est peut-être ça le plus rassurant pour la suite. Parce que se relever après ça, en Summer League, dans une ambiance de foire où tout le monde veut son contrat ? Il faut du caractère.
Oh merde alors #JesuisNoa pic.twitter.com/tJWazzhpJX
— The Daily Dunk (@dailydunkfr) July 15, 2025
Ce n’est pas juste une perf isolée. Depuis le début de la Summer League, Noa Essengue monte en régime. Après un match brouillon, un double-double propre, puis ce match référence, on sent un joueur qui assimile rapidement. Son profil colle bien au basket des Bulls. Mobile, discipliné, capable de jouer sur demi-terrain sans forcer. Le taf n’est pas fini, mais il pose des bases solides, et à ce rythme-là, il pourrait bien gratter une vraie place dans la rotation d’octobre.
Il a pris un poster, certes. Mais Noa Essengue a aussi mis 21 points et offert la première victoire de Chicago dans cette Summer League. Et franchement, s’il faut manger un dunk pour ensuite sortir un match comme ça ? On lui imprime l’affiche, on lui encadre, et on repart. C’est ça, l’apprentissage express à l’américaine.
