
NBA – Nikola Jokic pleurer ? Oui. Mais pas pour un Game 7, un buzzer beater ou une bague NBA. Non, non. Le triple MVP des Nuggets a craqué… pour un cheval. Son cheval, Démon dell’Ist, a remporté une course à Subotica en Serbie, et la scène qui a suivi aurait mérité une caméra Netflix et de la musique triste en fond. Larmes, champagne, accolade au jockey, câlin au cheval. On a tout eu, sauf Mike Malone en train d’arroser un box. Preuve ultime que si le basket est son job, les chevaux, c’est sa vie.
Les images ont tourné dans toute la Serbie : Nikola Jokic, les yeux rougis, saute une barrière pour courir vers son cheval et son jockey. La scène est digne d’un film d’auteur serbe, sauf qu’à la place du générique, on a droit à une pluie de champagne sur la crinière du vainqueur. Ce n’est pas la première fois que Nikola Jokic montre que l’émotion ne l’envahit pas à la Ball Arena mais peut le submerger à l’hippodrome. Et Internet ne s’est pas fait prier pour le rappeler.
« Même pour sa bague NBA, il n’avait pas versé une larme. »
C’est vrai qu’en 2023, il voulait juste « rentrer à la maison ». Maintenant, on sait pourquoi.
An emotional Nikola Jokic reacts after watching his horse win 🥲
— NBACentral (@TheDunkCentral) July 27, 2025
Ce n’est pas un caprice de millionnaire. Les chevaux, c’est une religion chez Nikola Jokic. Depuis l’âge de 12 ans, il passe ses étés autour des écuries, des harnais et des sabots. Son écurie, Dream Catcher, commence à empiler les trophées comme il empile les triple-doubles. Et selon certains proches, il pourrait tout à fait devenir entraîneur de chevaux une fois ses baskets rangées. Son coéquipier Aaron Gordon avait déjà goûté à ce monde l’été dernier avec lui. Cette fois, personne ne portait le maillot des Nuggets, mais tout le monde a compris une chose. Nikola Jokic sera Hall of Famer NBA mais dans sa tête, il pensera sûrement à son prochain poulain en course.
Pendant que certains joueurs NBA passent l’été à streamer sur Twitch ou à signer des collabs avec des marques de soda, Nikola Jokic lui pleure de bonheur devant un cheval trempé de champagne. Et honnêtement, on ne peut même pas lui en vouloir. Si un jour il nous annonce qu’il prend sa retraite pour élever des poulains et faire du sulky à plein temps, on aura déjà la scène d’adieu parfaite. Une larme, un trophée et un hennissement en fond. Le Joker n’est peut-être pas fait pour cette NBA moderne. Mais pour les hippodromes serbes ? C’est déjà une légende.
