New York Knicks, une victoire en équipe : Jalen Brunson en mode QLF

Crédit : David Butler II-Imagn Images

NBA – Prolongation arrachée, victoire à l’arrachée au TD Garden, Game 1 arraché : les Knicks n’ont pas fait dans la dentelle face aux Celtics. Menés de 20 points, les hommes de Thibaudeau ont sorti une masterclass en fin de match. Et s’il y a un homme qu’on attendait sur ce genre de scène, c’est bien Jalen Brunson. Pourtant, malgré son statut de héros habituel, le meneur de New York a tenu à remettre les choses dans leur contexte après la rencontre. C’est bien ENSEMBLE que les Knicks sont allés la chercher.

« En prolongation, je n’étais pas à mon meilleur niveau, mais mes coéquipiers m’ont soutenu et je leur en suis très reconnaissant. » – Jalen Brunson

Malgré ses 29 points dans une prestation où il a, encore, été crucial et clutch, Jalen Brunson a quand même tenu à rendre hommage à ses coéquipiers. La punchline est humble, efficace, et montre à quel point Brunson est bien plus qu’un simple scoreur. C’est un vrai leader. Pas besoin d’enfiler une cape pour endosser le rôle du capitaine : il suffit de reconnaître quand l’équipe a pris le relais.

Mais ce n’est pas tout. Au-delà de la feuille de stats ou des highlights, c’est dans les tripes que ce match s’est joué. Chacun a donné, chacun y est allé de son action, défensive ou offensive. Et c’est ce qu’a voulu souligner Jalen Brunson dans un discours aussi brut que sincère :

« Ce qui est le plus important, c’est que nous sommes là-bas ensemble. Nous allons nous battre les uns pour les autres à chaque possession. Peu importe comment le match commence ou se termine, nous allons être là ensemble… restez ensemble peu importe ce qu’il se passe. »

Bien accompagné par un OG Anunoby en feu hier (29 points, 6/11 de loin), Brunson n’a peut-être pas été parfait (9/23 au shoot), mais il a été précieux quand ça compte. Il incarne cette génération de joueurs qui misent autant sur le mental que sur le talent. Dans un match où tout aurait pu basculer, et où il a été incroyable à nos yeux avouons… il a préféré parler d’équipe plutôt que de lui. Et rien que pour ça, on a envie de le suivre jusqu’au bout.