C’est un des événements de l’été. Vendredi dernier, Russell Westbrook rejoignait les Rockets de James Harden contre Chris Paul et de nombreux tours de draft. Ce sont donc de chaleureuses retrouvailles entre Brodie et The Beard, qui avaient déjà joué ensemble à OKC par le passé, avant que ce dernier ne quitte l’Oklahoma en 2012. Cependant, les deux joueurs ont une image qui leur colle à la peau : celle de croqueurs un peu entêtés, parfois même bornés. Mais qu’en pense le futur chef d’orchestre de ce duo offensif infernal, Mike D’Antoni ?
Tout d’abord, le principal intéressé a du vécu. Il a déjà coaché les deux joueurs, ensemble, lors du titre Olympique de 2012. Ainsi, D’Antoni serait très confiant sur sa capacité à faire coopérer les deux joueurs, très friands de ballons. Le secret serait selon lui dans l’inspiration de ce qui s’est passé lorsque les deux joueurs ont collaboré pour OKC et pour Team USA, et de voir comment la situation a évolué. Le principal inconvénient est cependant qu’Harden, à OKC était surtout un sixième homme, et Westbrook, un starter.
Mais D’Antoni est confiant. En effet, leurs statuts de superstar et leur envie de gagner, d’être dans le « win now » sont plus fortes que jamais. Ainsi, le fit sera forcément efficace car ces deux joueurs sont expérimentés, ont connu ensemble les Finales NBA et sont déterminés à y retourner. À respectivement 29 et 30 ans, The Beard et Brodie sont tous les deux dans leur prime et n’ont encore pas gagné de bagues. Après des playoffs décevants en 2019, les deux joueurs auront à cœur de se rattraper pour la saison prochaine, avec ce duo offensif des plus excitants.
Cependant, leur collaboration doit déjà essuyer de nombreuses critiques et des « à priori » négatifs. En effet, les deux joueurs sont réputés comme friands de tirs, et ont eu une efficacité limitée, notamment Westbrook, qui a connu ses pires moyennes au tir en carrière (42% au tir, 29% à 3 points et 65% aux LF), lors du dernier exercice, même s’il a effectué une troisième saison consécutive en triple-double. Autre point négatif, la défense. Malgré des capacités d’interception supérieures à la moyenne et des dimensions athlétiques hors-normes, le numéro 13 et le numéro 0 ne sont pas des adeptes, prises de risque pour l’un, mode Ronflex pour l’autre. Dans tous les cas, D’Antoni est confiant pour cette association :
« Si des superstars veulent jouer ensemble, ils feront en sorte que ça fonctionne. », a déclaré D’Antoni sur le Woj Pod (via Dan Feldman de NBC Sports).
«Pour pouvoir remporter un titre maintenant, il faut réunir les superstars – et déterminer s’il s’agit de deux, de trois ou de combien d’autres. Quand tu es une superstar, tu es certainement le personnage principal. Maintenant, vous devez faire que ça fonctionne. Et parfois des personnalités ne marche pas. Parfois, cela fonctionne pendant un moment. Parfois, c’est difficile à gérer. Encore une fois, s’ils ne sont pas sur la même page à 100%, je pense que l’organisation doit chercher et voir ce qui est le mieux pour elle. »
La saison s’annonce donc excitante, où les Rockets ont, contre toute attente, réussi à se débarrasser du contrat boulet de CP3 tout en gardant sensiblement le même effectif que la saison passée. Sur le papier, leur coopération devrait noircir la feuille de stats comme jamais. Les deux sont de véritables machines à triples-doubles, mais attention, il ne faudra pas faire les choqués quand vous vous réveillerez et vous verrez le duo à 12 sur 50 au shoot.
Nouvelle superstar d’ESPN, l’histoire incroyable de Malika Andrews
L’incident d’une vie : Marcus Smart a failli se faire fumer par un gangster des Bloods
