Mike Conley déçu de son début de saison : « Ce n’est pas moi, ce n’est pas moi. Je ne veux pas que les fans du Jazz pensent que c’est vraiment moi »

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Recrue-phare de l’été à Utah, Mike Conley peine à rentrer dans le moule. Son épouvantable début de saison le marque profondément, lui qui était enjoué à l’idée de jouer pour le Jazz.

Après une évolution constante depuis quelques années, le Jazz est enfin un contender sérieux aux Finales à l’Ouest. Un statut rendu possible par la formidable free-agency réalisé par les dirigeants symbolisé par l’arrivée de l’éternel sous-estimé Mike Conley.

La venue de la légende de Memphis était attendue de tous, des joueurs aux fans de la franchise. Malheureusement, tout ne se passe pas comme prévu. Même si Utah affiche un beau visage, Mike Conley, lui, est totalement perdu et n’a toujours pas trouvé sa place dans le système de Quinn Snyder, affichant de stats indigne de ses standards : 12.4 pts, 3.9 passes, le tout à 31% au shoot dont un horrible 28% à 3-pts. Il s’est longuement livré à The Athletic, ventant les mérites de ses coéquipiers dans cette situation difficile :

« Mec, c’était une vraie situation de solitude. J’étais vraiment excité à l’idée de rejoindre cette équipe, et je pense que tout le monde l’était. Nous gagnons quand même en faisant toutes ces choses mais, je suis du genre : « Je sais que je suis meilleur que ça » et j’avais l’impression que plus j’essayais de bien faire, pire c’était. Je pensais trop. « Ce n’est pas moi, ce n’est pas moi. Je ne veux pas que les fans du Jazz pensent que c’est vraiment moi. » J’essaye de passer à travers ça, tout les jours. Et mes coéquipiers me supportent dans cette mauvaise période. »

Malgré un gros match contre les Clippers où le meneur a terminé la rencontre à 29 points et 5 passes décisives à 11 sur 17 aux tirs, il est retombé dans ses travers face à ses mêmes Clippers 4 jours plus tard. Fantomatique, il n’a absolument pas pesé sur la rencontre et, logiquement, Utah a perdu.

Avec un bilan positif de quatre victoire mais deux défaites d’affilées (avant le match d’hier contre Philly), le Jazz aurait bien besoin d’un Mike Conley au sommet de sa forme.