S’il y a bien un joueur qui s’y connait en mental, il s’agit de Michael Jordan. Réputé comme l’un des sportifs les plus durs mentalement, MJ avoue que s’il avait joué durant cette ère des réseaux sociaux, notamment sur twitter, il aurait pu ne pas survivre.
Être mentalement prêt, c’est l’état d’esprit de Michael Jordan dans les années 80-90, scruté chaque jour par les caméras et les fans, du soir au matin. Il faut en avoir dans le ventre pour toujours paraître souriant et ne pas craquer. Le natif de la caroline du nord s’est ainsi confié sur ses fameuses stars d’aujourd’hui qui doivent gérer la célébrité sur le terrain mais aussi en dehors avec les réseaux sociaux. Il évoque le sujet en prenant Tiger Woods :
« Tiger [Woods] jouait à son peak à peu près à la fin de ma carrière. Ce qui a changé depuis ce moment c’est les réseaux sociaux – Twitter et tous les trucs du genre. Ce qui a envahi la personnalité et le temps des gens. »
Une nouvelle fois, Michael Jordan a visé juste dans cette interview avec Cigar Aficionado. His Airness l’avoue de lui même, il ne sait pas s’il aurait pu survivre à cette époque sur twitter :
« Mais pour quelqu’un comme moi – et avec ce que Tiger devait gérer – je ne sais pas si j’aurais pu survivre à l’ère de twitter, où tu n’as pas de vie privée que tu veux et ce qui peut être innocent peut être mal interprété. »
Michael Jordan sous-entend beaucoup de choses à travers ses propos. Déjà à cause de son niveau de jeu, les haters sont encore nombreux à son égard, bien que nous sommes en 2020, on imagine pas à son pire. Que dire de ses problèmes de jeu, avec une possible mafia ou encore d’argent, personne ne lui aurait lâché la grappe et les clips à *** auraient inventé tous les complots possibles. Prenant les choses parfois tellement personnellement, que chaque message d’une personne mal intentionnée aurait pu très mal finir. Mais ce dont Jordan aurait pu regretter le plus, c’est cette fameuse vie privée, déjà très publique à son époque : « Je veux que ma vie soit ma vie, je ne veux pas plus d’admiration. »