
NBA – À Las Vegas, certains jouent aux machines à sous. Maxime Raynaud, lui, préfère verrouiller des raquettes et distribuer des contres comme des cartes. Pendant que les Kings déroulent leur plan de bataille en Summer League, le pivot français enchaîne les prestations solides avec un sang-froid de vétéran. Et sur ce match, c’est encore lui qui a mis les choses au clair, pendant que Joan Beringer se faisait malmener dans l’autre coin du désert.
Face à Cleveland, Maxime Raynaud a de nouveau imposé son empreinte dans la peinture. 10 points, 5 rebonds, 3 contres, et surtout un impact qui ne se lit pas qu’avec les chiffres. Toujours bien placé, vocal, actif sur chaque séquence, le Français de Sacramento se comporte comme un vrai leader. Sa capacité à enchaîner les bonnes décisions dans un effectif aussi jeune qu’ambitieux confirme qu’il n’a pas été recruté par hasard. Il n’a que 22 ans, mais on jurerait qu’il joue sa cinquième Summer League.
Maxime Raynaud gets the block on one end and then finishes with a hook on the other to put the Kings back up 78-71 with 7:11 left in Q4 pic.twitter.com/ZIVEO8a9Mr
— Chris Watkins (@ChrisMWatkins) July 16, 2025
Cette performance, Maxime Raynaud l’a sortie dans une rencontre sous tension où les Kings, invaincus, jouaient gros pour la qualification au Final Four. Sans surjouer, il a donné le ton d’entrée et répondu présent dans les moments-clés. Son duo avec Nique Clifford fonctionne à merveille, et Sacramento peut compter sur un ancrage défensif de très haut niveau. Une démonstration de maîtrise qui commence sérieusement à faire parler outre-Atlantique.
« Bien plus rapide, bien plus physique »
Maxime Raynaud impressionne déjà par ses qualités de leader vocal à Sacramento, même quand il ne joue pas et qu’il est sur le banc des Kings :
« Il faut contrôler ce qu’on peut contrôler, l’énergie et la communication, c’est la base. Et… pic.twitter.com/qihZTX3EAU
— Basket-Infos (@Basket_Infos) July 17, 2025
De l’autre côté, Joan Beringer a connu une soirée beaucoup moins inspirée. Opposé à Khaman Maluach dans un duel musclé, l’intérieur des Timberwolves a fini avec 6 points, 5 rebonds et… 7 fautes. Trop de nervosité, pas assez de ballons, et une difficulté persistante à s’imposer dans une équipe qui tourne bien sans lui. Le potentiel est là, mais contrairement à Maxime Raynaud, Joan Beringer ne trouve pas encore sa place dans le puzzle NBA.
Maxime Raynaud empile les performances solides pendant que Joan Beringer écope sur un radeau à moitié percé. Si la Summer League est un tremplin, le Parisien est déjà en plein décollage. Et s’il continue comme ça, ce ne sont pas que des recruteurs qu’il va faire transpirer… c’est carrément des titulaires NBA.
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