Malgré la défaite d’hier soir face aux Clippers, les Mavericks peuvent retenir quelques points positifs dans cette rencontre. Et un de ces points positifs se nomme clairement Luka Doncic, et ce n’est pas Mark Cuban qui dira le contraire.
Comme à peu près tous les observateurs de la NBA, le propriétaire des Mavericks se régale des performances de Luka Doncic. Et hier soir, il y avait de quoi puisque le Slovène a tout simplement tapé son record en carrière avec 32 points, devenant par la même occasion le premier joueur à compiler 500 points, 150 rebonds et 100 passes en seulement 28 rencontres en carrière depuis… LeBron James, rien que ça ! Complet et bourré de confiance malgré son jeune âge, Doncic conquit l’Amérique après avoir enchanté l’Europe. De quoi faire le bonheur de son propriétaire.
» Il est calme. Il laisse le jeu venir jusqu’à lui. Il n’y a rien qui soit hors de sa portée. On n’a jamais vu ça chez un rookie, jamais. » Mark Cuban via Eurohoops
Forcément, en tant que propriétaire des Dallas Mavericks, Mark Cuban doit être le premier à se pignoler en voyant sa pépite Slovène écraser les autres rookies de sa cuvée. Mais manque d’objectivité ou non, il faut avouer que Doncic dégage une assurance incroyable pour un jeune de 19 ans. Mais si la plupart des Américains ne l’ont découvert qu’il y a deux petits mois, les Européens eux étaient déjà aux premières loges pour le voir se balader au milieu d’adultes au Real Madrid. Une facilité qui lui vient de son apprentissage du basket en Slovénie, un pays de basket comme le dit Cuban, qui ne tarit pas d’éloges sur la formation sportive Européenne.
» Si on prenait nos meilleurs gamins, 7 ans avant qu’ils ne deviennent McDonald All-American, et qu’on les envoyait apprendre le basket en Slovénie, la ligue serait cent fois meilleure ! Là-bas ils se focalisent sur le jeu pendant que nos gamins apprennent à chambrer et faire des mixtapes. »
Bim ! Les formateurs au collège et en NCAA apprécieront. Il n’empêche que dans le fond les propos de Mark Cuban se tiennent. Alors que le développement physique est souvent privilégié aux Etats-Unis, c’est surtout le QI basket et la lecture de jeu, tout comme le sens collectif qui sont mis en avant sur notre continent.