Lonzo Ball soulagé du transfert et prêt à en découdre en octobre : « Je suis excité à l’idée de voir ce qu’on peut faire »

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Tradé à New Orleans le mois dernier, Lonzo Ball ne compte pas perdre son temps et pleurer sur son sort à propos de son aventure avec les Lakers. Bien plus décevante que celle qu’on lui prédisait lorsqu’il était drafté, le meneur reste très jeune et dispose encore d’un potentiel qui peut devenir incroyable, en plus d’avoir montré de solides compétences en défense ou à la création notamment. Désormais dans un contexte plus favorable à son ascension, Zo a tout en sa possession afin d’inverser la tendance et de se faire son nom au sein d’une équipe des Pels ultra sexy qui compte sur le jeune talent. Déterminé à rebondir, l’ancien de UCLA est enjoué à l’idée de commencer cette nouvelle histoire.

Deuxième choix de draft en 2017, Lonzo a connu des hauts et des bas durant ses deux premières saisons. D’abord soumis à la pression insoutenable de Los Angeles en tant que star des Lakers ainsi qu’à une hype indécente (et étouffante) lors de son premier exercice, le meneur avait montré de belles choses à travers sa vision, ses bonnes capacités défensives et son volume de jeu, mais également d’importantes lacunes avec des pourcentages calamiteux, un shoot très suspect et de petites blessures qui gênaient son développement. La deuxième année de Zo en tant qu’Angelino n’a pas fait taire les sceptiques : contraint d’accueillir le meilleur joueur du monde dans son effectif en plus d’endurer des rumeurs de trade incessantes et un management pas évident, sa progression en a connu les conséquences et c’est donc toujours avec aucune saison complète dans son CV que Lonzo attaque sa troisième régulière, sans avoir montré une réelle évolution depuis 2017 (bien que sa blessure en janvier dernier soit probablement un plus gros tournant dans la chute des Lakers que ce que l’on pense.) Échangé avec ses potes Brandon Ingram et Josh Hart contre Anthony Davis, Lonzo Ball s’en va loin des strass, des paillettes et des gros marchés comme celui qu’est LA et bénéficiera d’un climat d’avantage propice à son développement au sein de New Orleans, même si le projet des Pels construit autour de jeunes très talentueux est sujet à une hype énorme. Le numéro 2 lui est très excité quant à sa nouvelle aventure en Louisiane. Au micro d’ESPN, Lonzo s’est montré euphorique pour son nouveau départ, tout sauf nostalgique ou revanchard envers les Lakers mais plutôt tourné vers l’avenir :

« Honnêtement, j’étais plutôt excité (quand il a appris que le transfert avait eu lieu). Je m’attendais à ce que quelque chose arrive assez tôt. Je savais qu’Anthony Davis voulait énormément venir. Dans ces conditions, à chaque fois que vous pouvez obtenir un joueur comme lui, vous devez faire tout ce qu’il y a entre vos mains pour l’avoir. Alors j’étais déjà un peu sur le départ, honnêtement, et j’étais juste heureux de partir avec deux gars avec qui je m’entends bien, BI (Brandon Ingram) et JHart (Josh Hart.) Je suis excité à l’idée de voir ce qu’on peut faire. J’aurais probablement été triste si ça s’était passé durant ma saison rookie, car je suis de Los Angeles, ma famille entière vit ici et voulait que je sois un Laker. Mais au bout de deux ans passés dans la ligue, vous comprenez que c’est un business, et tant que vous jouez, c’est déjà une bénédiction en soi. Maintenant, j’ai hâte de commencer »

Aux côtés de ses deux anciens coéquipiers, d’un rookie phénoménal en la personne de Zion Williamson et de joueurs forts comme Jrue Holiday, J.J Redick ou Derrick Favors pour compléter l’effectif, Ball peut enfin réellement commencer sa carrière au sein d’une équipe des Pelicans attrayante, complète, talentueuse et profonde, de laquelle il devrait être le meneur titulaire pour former un back-court très intéressant avec Jrue. Impatient d’envoyer des caviars à son mutant Zion, l’ancien de UCLA est enthousiaste à l’idée de ce que peuvent faire les Pelicans l’année prochaine autour de la puissance du rookie :

« Je n’ai jamais vu quelqu’un de sa taille se déplacer comme lui. Il a seulement 19 ans, c’est ça? C’est absolument un monstre. Je n’ai jamais rien vu de tel. Honnêtement, on a juste à courir en transition, poser des écrans et rouler. Avec son jeu et son explosivité, ça va vraiment être difficile de le stopper. Je pense qu’on va jouer vite et jouer la transition autant que possible. De mon côté, évidemment, les blessures ont un peu bousillé les choses (sur les deux dernières saisons). Mais tu encaisses les coups et tu continues d’aller de l’avant. Je suis seulement dans la ligue depuis deux ans, j’ai vraiment hâte de cette troisième année à New Orleans, prendre un nouveau départ et montrer aux gens ce que je peux faire. Je sais que New Orleans est content de m’avoir, et je suis excité de commencer : passer à une nouvelle équipe, une nouvelle situation, une nouvelle organisation, de nouveaux coachs, tout est nouveau. C’est un rafraîchissement, qui me permet de rejouer au basket comme je sais que je peux le faire« 

La saison prochaine promet d’être palpitante du côté de New Orleans, avec en tête d’affiche le plus beau regroupement de jeunes de la ligue. Avec une Free Agency rondement menée, le Front Office des Pelicans a parfaitement su recruter intelligemment et qualitativement afin d’encadrer leurs multiples jeunes potentiels dans l’équipe. Leurs excellents mouvements ne leur permettront peut être pas d’atteindre les Playoffs, mais c’est un fabuleux projet qui démarre du côte de la Louisiane. Pour Lonzo, l’objectif sera d’enfin montrer sa valeur en tant que  numéro 2 de draft, et de passer définitivement d’un bon joueur de complément à un titulaire indiscutable qui fait jouer ses partenaires comme il en détient l’habileté.