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Giannis Antetokounmpo prêt à être invincible : « je ne suis qu’à 60% de mon potentiel »

Récemment courronné MVP en raison de son extraordinaire saison, Giannis Antetokounmpo ne reste pas sur sa faim quant à l’avenir. Déterminé à se maintenir parmi l’élite de la NBA avec Milwaulkee et à continuer de dominer tous ses adversaires, l’extraterrestre Grec n’a pour lui pas accompli son objectif et il ne compte pas ralentir la cadence avant que ce dernier ne soit atteint. A seulement 24 ans, « The Greak Freak » peut regarder absolument tout le monde dans les yeux, mais selon ses propres mots, la superstar des Bucks n’est pas à son apogée et elle compte bien s’améliorer pour les saisons prochaines. La concurrence est en sueurs…

Lorsque Giannis Antetokounmpo était élu meilleure progression de l’année à l’issu de la saison 2016-2017, ce dernier avait déclaré lors d’une interview au micro de Jim Paschke qu’il visait le titre de MIP à nouveau pour l’exercice qui se présentait, notamment en devenant MVP de régulière. Un MIP qui deviendrait MVP la saison d’après, c’est bien une progression non? Tout compte fait, il aura fallu au phénomène (seulement) deux ans pour joindre ses actes à ses paroles et soulever le trophée du meilleur joueur de la saison, en entrant une nouvelle fois dans une dimension supérieure. Désormais MVP et joueur majeur de la ligue, Antetokounmpo à révélé ses ambitions dans une interview accordée à ESPN, et le Grec n’en démord pas : selon lui, il n’est qu’à 60% de son potentiel et sa marge de progression reste importante.

« Il y a beaucoup de choses sur lesquels je peux m’améliorer. Avant tout, je dois me remettre en question moi même avant de regarder n’importe qui d’autre. Essayer de m’améliorer autant que possible. Il y a plusieurs éléments que je dois travailler dans mon jeu. Un tas de personnes disent « tu es le MVP, tu es l’un des meilleurs joueurs de la ligue, tu es tellement dominant » mais je pense que je peux m’améliorer. J’estime être à 60% de mon potentiel, aussi bon que je puisse être. Je veux simplement être meilleur. Si je me retrouve dans la même situation que l’année dernière (en finale de conférence), je dois mieux réagir, mieux jouer, mieux comprendre le jeu, mieux éxécuter. Mon objectif va rester le même : devenir meilleur, avancer au jour le jour, étape par étape, et l’objectif ultime est de remporter le titre »

Déterminé à passer encore un cap afin d’être en position de gagner les finales NBA (d’abord d’y accéder, bien sûr), Giannis sort d’une saison exceptionnelle affichant la bagatelle de 27,7 points, 12,5 rebonds et 5,9 passes de moyenne par match, le tout additionné à une rage de vaincre et un leadership inébranlâbles, qui auront influencé tous les joueurs du Wisconsin à suivre ses pas. Résultat? Les Bucks, sous la tutelle de Giannis et de Mike Budenholzer (qui sera parvenu à confectionner un système parfaitement élaboré autour de son mutant), deviennent la meilleure équipe de la ligue sur la saison régulière et totalisent un bilan de 60 victoires pour seulement 22 défaites. Alors, comment améliorer un tel rouleau compresseur? On a pu voir les quelques galères qu’a vécu le MVP lors des derniers Play Offs, lorsque les défenses se resserrent et le forcent à tirer à 3 points, ou à aller sur la ligne des lancers francs. On le dit depuis des années, Antetokounmpo sera complètement injouable lorsqu’il aura développé un shoot à minimat consistant (seulement 25,6% derrière l’arc la saison dernière), et Milwaulkee n’en sera que plus fort, avec une multitude de cordes supplémentaires à leur arc. La clé de l’exploitation totale du potentiel de Giannis figure probablement dans la fiabilité de son shoot. Mais le grec le sait et y travaille, montrant même pendant les Play Offs une montée à 32,7% de loin. Si ce chiffre était amené à être constant, on aurait probablement un Greak Freak encore plus instoppable que ce qu’il n’est déjà. En revanche, s’il y’a bien une chose sur lequel le numéro 34 ne doit pas se poser de questions, c’est son état d’esprit : digne d’une humilité et d’une soif de gagner sans limites, Giannis a tenu à faire savoir à ses supporters (lors d’un meeting où il pouvait rencontrer ses fans pour la première fois depuis qu’il est MVP), qu’il ne comptait pas se reposer sur ses lauriers et que rien n’a changé avec ce titre individuel en poches.

« A compter de ce jour, le 14 juillet, s’il vous plait, s’il vous plait, faites moi cette faveur, que je puisse être un meilleur joueur qui mène cette ville à la victoire : ne m’appellez plus MVP, jusqu’à ce que je remporte le titre à nouveau l’année prochaine. Je ne veux pas me détendre, car je n’ai pas fini ce que j’avais à faire. Je n’ai pas fini. Je veux être l’un des meilleurs joueurs de la ligue sur plusieurs années.  Et en étant sans cesse appellé MVP, ça ne va pas m’aider. C’est pour cette raison que je ne veux plus qu’on me définisse comme le MVP : je suis juste Giannis, et allons chercher quelque chose de plus grand »

Le Franchise Player des Bucks annonce la couleur : les saisons prochaines ne vont pas être de tout repos pour la concurrence, qui doit s’attendre à voir le monstre grec continuer à franchir les paliers à vitesse grand V sur les prochaines saisons. Au delà de l’évolution individuelle du joueur, il faudra compter sur des Milwaulkee Bucks toujours aussi compétitifs l’année prochaine, aspirants cette fois à faire partie des deux dernières équipes de la NBA en finale, emmenés par un Giannis Antetokounmpo qui ne rêve que de titre.

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