Le coronavirus fait des ravages en NBA. Outre Rudy Gobert, déclaré comme étant le patient 0 de la Ligue, c’est également 4 joueurs de l’effectif des Brooklyn Nets qui sont touchés, dont l’ancien MVP Kevin Durant. C’est donc au total une dizaine de joueurs qui a été touchée pour le moment, et les franchises cherchent donc naturellement à se protéger. Ainsi, plusieurs d’entre elles font passer des tests à leurs joueurs. Mais les Golden State Warriors ont refusé de se plier à cette mesure.
Les Golden State Warriors préfèrent adopter une approche plus reposée face à l’épidémie de Coronavirus qui touche le monde actuellement. En effet, la plupart des franchises NBA a paniqué à l’annonce de la maladie de Rudy Gobert, et cela peut se comprendre. La maladie met plus ou moins 10 jours à se déclarer. Ainsi, toutes les équipes ayant jouées contre le Jazz dans cette période sont potentiellement touchées. Si l’on y ajoute le fait que ces équipes ont elles-mêmes rencontrées d’autres équipes encore, et ainsi de suite, on se rend compte qu’aucun joueur n’est à l’abri. Il est donc légitime que les franchises s’inquiètent pour la santé de leurs joueurs et leurs fassent passer toute une batterie de tests, à l’image de l’effectif des Los Angeles Lakers qui y est passé au grand complet hier.
Mais, au delà de ce geste qui peut sembler légitime, c’est une véritable problématique sociale et sanitaire qui se pose. Passer de tels tests coûte cher, et tous les américains n’en ont donc pas les moyens. Paradoxalement, c’est d’ailleurs ceux qui sont le plus exposés au virus qui ont le moins accès à une médecine américaine très coûteuse. Le système américain ne permet pas vraiment la prise en charge de toute la population, ne serait-ce que pour un simple dépistage. Les Warriors ont bien compris cette problématique et ont donc ainsi décidé qu’ils ne se feraient pas dépister, en soutien avec les américains. En effet, les tests sur ceux que l’on appel les « porteurs sains » ne sont pas autorisés en Californie. L’état californien dispose de peu de matériel pour réaliser ces tests coûteux, et préfère donc les faire passer à des gens déjà malades. L’équipe de la Bay a donc décidé qu’elle n’aurait pas de passe-droit, et qu’elle ne souhaitait pas devancer les citoyens américains dans l’accès à ces tests.