17 ans aux Spurs, c’est beaucoup. Ainsi, on veut vous faire revivre dans un ordre chronologique, les meilleurs moments de la carrière de Tony Parker à San Antonio.
Comme chaque histoire, elle a un début. Retour en 2001, les Lakers viennent d’être champions NBA et San Antonio essaye de récupérer son trône. Sans le vouloir, elle va drafter le meilleur meneur de jeu de leur histoire.
Comme chaque rookie convoité, il va faire un workout avec les Spurs, qui va tout sauf bien se passer. Gregg Popovich ne veut pas de lui, le trouve soft. Il faut savoir qu’il n’y a pas beaucoup d’européens qui font bonne impression et encore moins de français. Sauf que Tony Parker va avoir une seconde chance, qui impressionnera énormément son futur coach et l’histoire n’en sera que plus belle par la suite. TP va donc saisir cette 2ème chance. Il sera drafté par les Spurs :
« Je ne sais pas si tenter sa chance demande du courage. Mais c’était fou parce qu’il était maigre et la première fois qu’il a bossé pour nous, je ne le voulais pas. Je le trouvais soft. Je trouvais qu’il s’en fichait. Je trouvais qu’il était trop cool pour cette école. Donc j’ai dit non et nous l’avons renvoyé chez lui. Puis RC (Buford) a voulu lui donner une autre chance. J’ai dit, ok nous allons le faire. Mais je vais choisir trois joueurs et ils vont l’affronter, juste ces quatre et tout va se faire au poste. Donc nous l’avons fait jouer au poste et il a enchaîné les séquences face à ces gars juste pour voir s’il avait cette dureté. Il est revenu en étant une personne totalement différente et il avait réalisé ce qu’il avait réalisé. Il a été si impressionnant en termes de dureté, il se faisait balancer à terre et se relevait, c’était impressionnant. Si vous avez le temps de faire tout ça, vous apprenez des choses en plus et cela aide pour vous décider à tenter votre chance avec un joueur. »
Au final, Tony Parker sera donc bien drafté par les Spurs. Mais ça c’est l’histoire qui tourne bien puisque le joueur a failli être drafté par une certaine équipe de Boston. Il raconte cette histoire à l’époque à ESPN et il est vrai que ça aurait été bizarre de le voir sous le maillot de Boston. Les Celtics drafteront Forte, qui ne fera jamais rien en NBA. Au final, il y a eu un conflit d’intérêt entre le proprio, le coach et le GM de la franchise de Paul Pierce. Tony Parker ne sera pas choisi et il atterrira à San Antonio pour faire une carrière qu’on lui connait :
« J’étais à la draft et Chrissy, une représentante de la NBA, vient me voir et me donne une casquette des Celtics en me disant: « Ils vont te prendre ». Il restait trois minutes avant qu’ils annoncent leur choix. Et là, une minute avant la fin, elle revient et reprend la casquette en me disant qu’ils ont changé d’avis. Je me demandais ce qui venait de se passer. Et ils ont pris Jo Forte. J’ai toujours voulu savoir ce qui s’était passe donc, une fois, j’ai demandé à Chris Wallace, le GM à l’époque, parce que la veille, j’avais fait un workout pour Boston, en plus de celui que j’avais fait avant. Jim O’Brien, le coach, m’a dit qu’il voulait me drafter mais les Spurs allaient essayer de trader pour monter jusqu’au choix #20 mais si j’avais été là au choix #21, il m’aurait pris. Le coach et le GM me voulaient mais le Président (Red Auerbach) avait choisi Jo Forte. »
A cette époque, la conférence est en gros bordel (comme d’hab quoi). Les Celitcs sont une des équipes montantes mais ils feront finalement sans Tony et à partir de 2006, l’équipe plongera dans les profondeurs du classement, alors que TP gagnera 2 titres durant ce laps de temps.
Nouvelle superstar d’ESPN, l’histoire incroyable de Malika Andrews
L’incident d’une vie : Marcus Smart a failli se faire fumer par un gangster des Bloods
