Après quelques semaines de tractations entre la Ligue et le syndicat des joueurs, ces derniers consentent à baisser leurs salaires à hauteur de 25% pour la fin de saison. Cette décision fait donc souffler les proprios, qui se voyaient mal continuer de payer leurs stars au prix fort alors que celles-ci sont dans l’incapacité de se produire, et donc de rentabiliser leurs investissements.
Le syndicat des joueurs mené par Chris Paul est donc parvenu à un accord, hier, avec Adam Silver et les dirigeants des franchises de la Ligue. Ils acceptent, CP3 inclut, de baisser leurs salaires à partir du 15 mai et jusqu’à la fin de la saison. Si la clause prévue dans la Convention Collective de « force majeure » est retenue, et que les derniers matchs de la saison ne seront pas joués, cette mesure sera effective. Par contre, si les matchs reprennent dans quelques semaines, les joueurs récupèreront progressivement leur manque à gagner. Il s’agit donc d’un accord gagnant – gagnant pour les franchises et les joueurs, puisque ces derniers ne seront payés à 100% que si la saison reprend, et que les franchises peuvent recommencer à gagner de l’argent.
Dans les faits, cette mesure sera adaptable en fonction des matchs joués par les franchises et le nombre de matchs restants. En effet, le calendrier de la NBA fait que toutes les équipes n’ont pas pu s’arrêter au même nombre de matchs lors de la suspension « surprise » au début du mois. Les baisses de salaires seront effectives sur les 4 premières payes de la saison 2020-2021, soit novembre et décembre, selon certaines sources proches de la Ligue. La clause de « force majeur » est applicable dans tous les cas ou la saison NBA ne pourrait pas arriver à son terme, peu importe la raison. Elle permet de garantir aux joueurs de continuer de toucher un salaire, même amoindri, en cas de fin prématurée du championnat.