A l’issue de sept matchs, Boston file enfin en demi-finale. Les Bucks n’auront jamais été capable de rivaliser lors de cette ultime rencontre. C’est le trio Horford-Rozier-Tatum qui a donc fait le nécessaire pour s’imposer 112 à 96.
Boston annonce la couleur dès le début de la rencontre avec un alley-oop de Tatum pour Horford. Ce dernier profite de sa vitesse pour dépasser Maker en attaque. Les locaux se sanctionnent eux-mêmes à cause des pertes de balles. Milwaukee en profite pour mener au score au bout de quelques minutes. Bledsoe et Giannis Antetokounmpo à mi-distance lancent le match côté Bucks. Mais le Grecque va buter sur Horford qui n’hésite pas à monter au contre. Quelques secondes plus tard c’est à Thon Maker de faire le show en enchaînant une claquette dunk puis un trois points. Les deux équipes ne jouent pas leur meilleur basket mais se répondent coup pour coup dans ces premières minutes. Rozier, après une erreur d’inattention de la défense, et Tatum parviennent à marquer avec la faute pour repasser devant.
Milwaukee va connaître un gros passage à vide, où il ne marquera aucun point. Pendant ce temps là Smart accumule les bonnes actions défensives pour lancer les contre-attaques. Alors qu’il n’arrive pas à marquer pour son équipe, Antetokounmpo va offrir une action plutôt rare avec un panier contre son camp… C’est Bledsoe quelques minutes plus tard qui débloquera le compteur de son équipe. Mais l’écart est déjà fait puisqu’après un shoot au buzzer de Baynes les Celtics mènent 30 à 17. Les Bucks subissent la mauvaise sélection de leurs shoots après avoir accumulé plusieurs air balls notamment.
Khris Middleton trouve enfin le chemin du cercle avec un spin move qui lui offre deux points. En face Smart s’arrache sur chaque possession et n’hésite pas à se battre au rebond offensif. Mais à l’image de la série, les Bucks reviennent. Et ce grâce à un 9-0 bouclé par un trois points de Giannis. Bledsoe tente de répondre aux « Who is Bledsoe? » scandés par les fans mais malheureusement pour lui il est contraint de rejoindre son banc à cause des fautes. En face Rozier en profite pour effectuer deux floaters de suite. Dans ce quart-temps le meneur est très bien accompagné par Horford qui fait parler toute son expérience. En face le pauvre Maker n’a pas le temps de comprendre ce qu’il lui arrive.
Le Greek Freak étant sur le banc c’est Jabari Parker qui va tenter de prendre le relais. Très en retrait sur cette série, il va signé six points d’affilé. Mais Marcus Smart continue de s’acharner en défense et ça permet d’envoyer Horford à l’alley-oop. Rozier va inscrire le premier trois points de son équipe du match à moins de trois minutes de la mi-temps. Pour terminer ce quart-temps Horford ne décélère pas et parvient à maintenir un petit écart à la pause (42-50). Malgré un score plutôt séré les Celtics se montrent plus sereins et confiants pour la suite de la rencontre.
Au retour des vestiaires Middleton et Horford se répondent mutuellement à mi-distance. Assez décevant jusqu’à la fin Antetokounmpo conclut un alley-oop, puis Bledsoe trouve la solution a trois points. Mais la star du soir, c’est l’expérimenté et le talentueux Al Horford. Il prend une nouvelle fois de vitesse Maker pour filer au dunk. Puis grâce à son ultra domination dans la raquette il donne 10 points d’avance aux Celtics. mais il est loin d’être esseulé puisque Tatum et Rozier continuent de sanctionner chacun leur tour les Bucks. Même les remplaçants font durer la performance. Il faut dire que ceux des Bucks ne sont pas vraiment inspirés. Ainsi Morris vient planter un trois points avec la faute, puis Tatum l’imite pour donner désormais 16 points d’avance! A l’entame du 4ème quart-temps, la messe semble être dite.
Et c’est le cas puisque tous les Bucks passent complétement à coté de cette fin de match. Cela passe par le coach dont le choix de mettre Terry et Muhammed à certains moments peut être critiqué. Cela passe aussi par Antetokounmpo qui aurait voulu certainement porter son équipe. Mais avec un 7/17 aux shoots c’est tout de suite plus compliqué. Il n’y aura donc pas de suspense dans ce dernier acte qui sera très bien géré par les hommes de Brad Stevens. Les Bucks ne reviendront pas, Horford peut lui sortir sous les applaudissements. Le peuple Celte lui doit bien ça.
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