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Les Bleues échouent encore en demi-finale de l’EuroBasket face à l’Espagne

EUROBASKET – Les Bleues pensaient conjurer le sort… On a juste rejoué la même cassette. L’Espagne, ce pays qui collectionne nos larmes comme des trophées, a encore ruiné la fête. Une demi-finale perdue 65-64, une fin cruelle, et toujours cette foutue maladresse à 3-points qui revient comme une gastro en plein 31 décembre.

Les Bleues étaient dans le bon tempo. L’intensité défensive faisait plaisir à voir, le repli était propre, et la circulation de balle offrait des tirs ouverts (même si déjà, l’adresse n’était pas folle). Valériane Ayayi (19pts) menait la charge, active des deux côtés du terrain, pendant que Migna Touré (14pts) assurait les arrières dans les moments chauds. Le collectif espagnol, pourtant rôdé, semblait désorganisé, étouffé par la densité tricolore. La France menait à la pause, avec la sensation d’avoir mis la main sur le match. Mais comme trop souvent, on a oublié un petit détail. 40 minutes, ce n’est pas 20.

Le retour des vestiaires a tout changé. L’adresse, déjà douteuse, est devenue cataclysmique. 5 sur 30 à 3-points au total, soit 16,6 %, avec de nombreux tirs totalement ouverts. Et dans le même temps, les Espagnoles, elles, profitaient des pertes de balle françaises pour convertir des paniers faciles. Le 3e quart ? Un trou noir. 8-18 encaissé, domination espagnole à l’énergie, à la lucidité, au vice parfois aussi. Awa Fam (21pts) s’est baladée dans la raquette à seulement 19 piges, pendant que Alba Torrens (12pts) mettait les points qui piquent, ceux qui font mal à l’égo autant qu’au score. À ce moment-là, les Bleues ont clairement perdu pied. Défensivement ça tenait, mais impossible de faire tomber la pluie quand t’as oublié le robinet.

Et pourtant, malgré ce naufrage offensif, malgré ce momentum totalement passé en face, les Bleues y ont cru jusqu’à la fin. Une action, une interception, un rebond offensif de Iliana Rupert à 0.8 seconde du buzzer. Deux lancers. Le premier rentre. Le deuxième non. Un souffle, un centimètre, une finale qui s’envole. Est-ce qu’on doit lui en vouloir ? Non. Iliana Rupert s’est battue, comme toutes les autres. C’est juste toute l’équipe qui a craqué dans le money-time, comme en 2023, comme en 2021. Trop de tirs ratés, trop de possessions gâchées. Reste une mission. Se relever pour aller chercher le bronze dimanche à 16h30 contre l’Italie. Une médaille qui ne pansera pas tout, mais qui dira quand même quelque chose du caractère de ce groupe.

À ce stade, ce n’est plus une rivalité, c’est une relation toxique. L’Espagne est notre ex qui revient chaque été nous briser le cœur. Encore raté pour le titre, encore une revanche à prendre. Et encore un Euro à terminer avec la petite finale pour les Bleues. Courage les filles, le karma finit toujours par tourner. Peut-être.

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