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L’entraîneur perso de Melo défend son joueur : « il est facilement meilleur que 60, 70% des joueurs actuels »

Source photo : heavy.com

Depuis son départ des Knicks, les galères se suivent et se ressemblent pour Carmelo Anthony, qui n’est plus que l’ombre de lui même ces dernières années (excepté ses caprices, qui eux sont restés identiques). Transféré à l’intersaison 2017 à OKC où son passage fut calamiteux (bien que ses stats aient été correctes), Melo n’aura pas fait long feu dans l’Oklahoma et sera vite éjecté aux Hawks où il ne jouera pas un seul match. Lors de l’intersaison suivante, les Rockets perdront Trevor Ariza et Luc Mbah a Moute en donnant leurs reins à Chris Paul, et Daryl Morey tentera le pari de relancer le numéro 7 à Houston. Carmelo disputera à peine 10 rencontres avant de se faire catégoriser comme le responsable des troubles et des défaites de la franchise texane, puis d’être cuté. Dès lors, aucune équipe ne s’est intéressée à l’ailier, pas même les Lakers ou les Knicks ni les équipes de fin de tableau. Après 8 mois passés sans jouer en NBA, il serait peut être temps qu’Anthony rechausse sa paire de baskets et vienne fermer quelques bouches afin de soigner sa fin de carrière.

Mais où s’est envolé l’incroyable scoreur (joueur?) qu’était Carmelo Anthony ? Le vrai Melo, pas celui qui ne sait que dire qu’il veut être starter, mais celui qui enfile les paniers en fermant les yeux ? Celui qui rendait complètement fous amoureux  les fans du Madison Square Garden, notamment en tapant le record all-time de points dans la Mecque du basket un soir de janvier 2014 ? En plantant 50 points avec uniquement des paniers en jumper contre le Heat en 2013 ? Où est donc passé le rookie qui regardait yeux dans les yeux LeBron James dans la course au ROY 2003 ? La liste des exploits individuels de Melo qui prouvent qu’il est un joueur au talent incroyable est longue mais pour l’heure, ce qui prédomine dans la tête des spectateurs et des franchises NBA sont les désagréments que l’ancien Knicks cause à sa propre équipe quand il est au sein d’une franchise. Les reproches faits à l’ancien numéro 3 de draft sont probablement aussi nombreux que les prouesses qu’on peut lui compter : entre son individualisme, ses problèmes d’ego, le fait qu’il n’ait jamais compris que le basket soit un sport qui se joue des deux côtés du terrain, son leadership douteux… Melo n’est jamais parvenu à surmonter ses déboires et la raison du désintérêt des franchises s’explique aisément.  Pour Chris Bickley, son coach personnel, tout cela n’est que poussière, et l’entraîneur croit fermement en son joueur. Récemment invité du Breakfast club, Bickley a avoué ne pas cautionner cette négligence des franchises vis à vis de Melo, tout en assurant que ce dernier n’avait pas perdu de sa superbe.

« Oui, compte tenu de la situation (lorsqu’on lui demande si Carmelo est toujours un joueur calibre starter, ndlr). Rappelez vous d’Allen Iverson, certains disaient qu’il était blacklisté. Il était dans une phase de sa carrière où les équipes se disaient « Oh, il va vouloir ce rôle, alors nous allons rester à l’écart ». Je pense que c’est exactement ce qui se passe avec Melo en ce moment. Il est facilement meilleur que 60, 70% des joueurs NBA actuels. Les équipes ont simplement peur de cette histoire de « je veux être un titulaire ». Ce n’est pas le cas. Melo veut juste une tournée d’adieux pour sa dernière saison, comme D-Wade l’a fait. Échanger son maillot avec d’autres joueurs. Il a eu une belle carrière, c’est un Hall of Famer. Alors espérons que cela arrivera »

Pour sa probable dernière saison, son coach personnel assure que Carmelo Anthony a compris les principes d’un collectif et veut simplement faire ses « bye bye » en tant que joueur marquant d’une génération. Mais pour avoir des adieux comme ceux qu’a eu Wade, ne faudrait-il pas que Melo ait marqué une franchise comme Flash à Miami, sans parler des sommets qu’a atteint Dwyane sans que Carmelo ne puisse lui s’en rapprocher ? On ne contestera jamais le talent offensif fantastique que détient Anthony, le fait qu’il soit un joueur unique, un scoreur-né éblouissant doté d’une palette illimitée. Sur ce point, on te l’accorde Chris, Melo à sûrement de beaux restes et est probablement supérieur à une bonne partie de la NBA actuelle. Quant à ses défauts qu’il n’a jamais réussi à gommer, difficile d’envisager une équipe croire que l’ailier a compris les attentes que demandent un collectif, qu’il va se mettre à défendre et à apporter son expérience à l’équipe. Dans ces conditions, et avec des GM qui ont quasiment tous bouclé leur roster, Anthony n’aura présume-ment que des franchises qui ne visent rien cette année à sa porte. Néanmoins, le retour de Melo rajouterait encore un peu plus de piment à cette intersaison et tant qu’il ne signe pas dans leur équipe préférée, le revoir sur les parquets est une chose souhaitée par n’importe quel fan NBA.

Reviendra ou ne reviendra pas, toujours est-il que Melo est un grand joueur qui aura marqué une époque de son empreinte, qu’elle soit négative ou positive. On espère tout de même qu’une franchise accordera sa chance à l’ancien de Syracuse, et que Melo a enfin passé des caps défensifs et collectifs qui lui permettrait de finir sa carrière en beauté.

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