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Legend Time #3 : Le chef d’oeuvre d’Allen Iverson

source image : aminoapps.com

La période de confinement vient de débuter mais la NBA, elle, est en quarantaine depuis plus d’une semaine et ce, pour une durée d’environ deux mois. Ensemble, on va donc se remémorer les plus grands moments de l’histoire de la ligue. En espérant que ces actions de légende vous redonne le sourire en ces temps de crise.

6 juin 2001. Après 18 longues années d’attente, les Sixers parviennent à se hisser jusqu’en finale. Un défi de taille, car ils devront faire face à une équipe des Lakers invaincue en Play-offs, emmené par l’incontournable duo Shaq/Kobe. Orné de son éternelle devise « Only the strong survive », Allen Iverson est prêt. 

La réponse au problème

Au début des glorieuses années 90, les Sixers ont souffert, tombant saison après saison sous les coups de Son Altesse Michael Jordan en Play-offs. Après le transfert de Charles Barkley à Phoenix, Philly s’engouffre dans un trou noir, les résultats sont lamentables et la direction enchaîne les mauvaises décisions. Jusqu’au jour, où, en 1996, ils obtiennent le premier choix de la draft. 

A l’approche du nouveau millénaire et du déclin des Bulls de MJ, la draft 1996 est gorgé de talents capables de prendre le pouvoir. Kobe Bryant, Ray Allen, Stephon Marbury, Steve Nash, Antoine Walker, les franchises ont l’embarras du choix. Mais celui qui fait sensation, c’est ce petit arrière d’1m83 de l’Université de Georgetown, Allen Iverson. Les Sixers ont trouvé leur messie. 

In the streets of Philadelphia

Immédiatement, Allen Iverson s’impose comme le leader offensif de son équipe raflant, au passage, le trophée de Rookie Of The Year. Les résultats évoluent tant bien que mal, mais c’est la signature de Larry Brown au poste de head-coach qui va considérablement changer la donne. Sans oublier les arrivées conjuguées d’Aaron McKie et Eric Snow. Les Sixers retrouvent alors le goût des Play-Offs en 1998-1999. 

Malgré la relation tendue entre Iverson et son coach et les vives rumeurs de transferts impliquant la star, les deux hommes font l’effort de cohabiter pour le bien de l’équipe. En 2000-2001, les Sixers sont au sommet. Ils claquent 10 victoires de suite pour terminer la saison avec 56 succès et le 1er spot à l’Est. Larry Brown est nommé Coach Of The YearMckie meilleur 6ème homme, Dikembe Mutombo meilleur défenseur. Avec 31,1 points, 4,6 assists et 2,5 steals, Allen Iverson remporte le trophée de MVP. 

David contre Goliath

Au premier tour des Play-offs, les Sixers se défont des Pacers de Reggie Miller non sans quelques difficultés. Les choses vont s’avérer plus coriaces en demi-finale. Vince Carter et les Raptors vont pousser les hommes de Larry Brown dans leur derniers retranchements en sept manches. Avant que le trio (Ray Allen, Glenn Robinson et Sam Cassell) des Bucks fassent de même en finale de Conférence. Mais à chaque fois, Iverson sort sa cape de super-héros pour annihiler les espoirs de ses adversaires. 

Les Lakers, eux, n’ont aucune pitié. Shaquille O’Neal et Kobe Bryant massacrent tour à tour la concurrence. Portland, Sacramento, et même les Spurs vont prendre tarif : 4-0. 11 victoires de rang plus 8 avant le début des Play-Offs. Un massacre qu’il comptent bien infliger aux pauvres Sixers. 

« You talking about practice ? »

Ce 6 juin 2001 marque l’aboutissement d’un long chemin vers la gloire pour The Answer, l’apogée d’un style incontournable. Les Sixers, limités physiquement, se dressent donc devant un ogre assoiffé de sang. Mais leur foi inébranlable vont leur permettre de créer l’exploit. 

La dizaine de jours de repos dont disposait les Lakers se fait ressentir dés les premiers instants de la rencontre. Kobe, en manque de compétition, est dans les choux loupant la cible à maintes reprises (7/22). Phil Jackson pourra au moins compter sur le gros Shaq et ses 44 points et 20 rebonds. 

Cependant, Allen Iverson est possédé. Chaque prise de possession se termine par un panier ou une passe décisives. The Answer fait parler la poudre utilisant l’intégralité de son répertoire offensif, faisant passer Kobe, coiffé de son Afro, pour un moins-que-rien. A.I et ses 30 points donne l’avantage à son équipe à la mi-temps. La seconde période se révélera bien plus coriace et les deux équipes devront se battre jusqu’en prolongation. Iverson en est à 41 points. 

C’est alors que la star de Philadelphie va totalement prendre la match à son compte et faire valoir son statut de meilleur joueur de la ligue. C’est aussi à cet instant, que le cauchemar de Tyronn Lue va débuter, un cauchemar qui le hante encore aujourd’hui. 53 secondes à jouer, 101-99 avantage Sixers. Dans le corner Iverson hérite du ballon, Tyron Lue se poste devant le MVP, déterminé à empêcher Philly de prendre une sérieuse option sur le match. A.I pénètre ligne de fond, boum, crossover, shoot mi-distance : SWISH ! Tyronn Lue s’effondre, Iverson l’emjambeclassic shit. 48 points dont 7 en prolongation, une action iconique et, bien sûr, la victoire dans un Staples Center médusé. 

Malheureusement, les Sixers ne parviendront pas à stopper la machine Lakers qui enchaînera sur quatre victoires de suite. Cependant, ce Game 1 restera comme l’une des plus majestueuses performances de l’histoire des Finales. Seul Allen Iverson avait la réponse. 

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