La période de confinement vient de débuter mais la NBA, elle, est en quarantaine depuis plus d’une semaine et ce, pour une durée d’environ deux mois. Ensemble, on va donc se remémorer les plus grands moments de l’histoire de la ligue. En espérant que ces actions de légende vous redonne le sourire en ces temps de crise.
Le 9 décembre 2004, le public des Rockets pense vivre une nouvelle défaite de leur équipe dans un derby maîtrisé par les Spurs. Menés de 10 points à 39 secondes de la fin du temps réglementaire, aucun espoir n’est possible. A cet instant, les dieux du basket vont alors prendre possession du corps de Tracy McGrady…
Il était une fois dans l’Ouest
Welcome to Houston, Texas ! Tracy McGrady est accueilli chaleureusement par la populace, le quadruple All-Star rejoint les Rockets pour former un duo de feu avec le géant Yao Ming en échange de Steve Francis et Cuttino Mobley. Après quatre-saisons dans sa Floride natale, il débarque en héros, avec l’étiquette de scoreur ultime. À Orlando, il aura fracassé les arceaux match après match, raflant deux fois le titre de meilleur marqueur de la saison et le trophée de Most Improved Player en 2001.
Yao Ming, le géant Chinois au touché soyeux, qui avait déjà révolutionné sa franchise à son arrivée dans la ligue, à désormais un acolyte sérieux pour espérer plus qu’un premier tour de Play-offs. Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu. Les premiers matchs des Rockets sont laborieux et les Texans ne remportent que 8 des 19 premières rencontres de la saison. Il faut vite se ressaisir.
Wild Wild West
C’est dans ce contexte de crise que Houston accueille les champions en titre ce 9 décembre 2004. Les Spurs et leur éternel trio partent favoris pour engrangé une 17ème victoires et ainsi consolider un statut de large favori à l’Ouest.
Les Rockets bataillent tant bien que mal pour rester au contact de leurs adversaires, ils tiennent bon. Mais, progressivement, les Spurs prennent le large emmené par un Tim Duncan (26 points, 18 rebonds) des grands soirs, parfaitement servi par la vista de Tony Parker (9 passes décisives). A la moitié du quatrième quart-temps, Houston perd pied. Le Toyota Center commence à se vider, les Spurs mènent de 8 points à 37 secondes de la fin.
« The Clock tickin’ Down »
Les secondes qui vont suivre sont, peut-être, les plus folles que la NBA ait jamais connu. En sortie de dribble, T-Mac débute son show par un shoot à 3-pts devant un Malik Rose en retard. Les Rockets reviennent à cinq longeur mais voient les Spurs réussir leurs lancers-francs. Remise en jeu, Bruce Bowen, le bulldog attitré des Spurs, défend sur McGrady. Yao Ming (27 points) vient alors poser un mur sur Bowen, T-Mac profite de l’espace. Feinte de tir, Tim Duncan, pourtant pas le dernier des cons, tombent dans le piége : 3-pts plus la faute ! Les Rockets ne sont plus qu’à une possession de l’exploit : 78-75.
Néanmoins, Tim Duncan permet aux siens de reprendre cinq points d’avance grâce à deux lancers. Nouvelle remise en jeu. Tony Parker et Bruce Bowen tentent de barrer la route à T-Mac. Ce dernier recupère la gonfle et s’envole pour inscrire une nouvelle bombe from dowtown sur la face de Bowen. 80-78 Spurs, 11,2 secondes à jouer. Balle aux Spurs, mauvaise passe, et les Rockets interceptent ! T-Mac remonte le terrain, se dirigent vers la gauche, stoppe son dribble et s’élève…. BAAAAAAANNNNGGG! « The Rockets win, I can’t believe it !! »