Lundi, le gouverneur de Californie a promulgué la mesure « Fair Pay To Play Act » (Mesure de Rémunération Juste Pour Jouer), autorisant les joueurs universitaires à tirer profit financièrement de l’usage de leur image, de leur nom et de leur popularité. Pour LeBron James et d’autres joueurs NBA, cette mesure, trop tardive, n’est que le strict minimum.
Durant le Press Day des Los Angeles Lakers, LeBron James s’est exprimé au sujet de la toute récente mesure du Gouverneur de Californie : le Fair Pay To Play Act. Cette mesure permettra aux joueurs universitaires, qui jusque là étaient privés de toute source de revenu, de pouvoir être rémunérés grâce à leur image. Précisons tout d’abord que cette mesure ne s’appliquera uniquement qu’au territoire de Californie, même si au vu de l’accueil positif que la mesure reçoit, elle pourrait s’étendre à d’autres d’Etats.
LeBron James, lui, n’est pas passé par les championnats universitaires. Mais s’il était passé par ceux-ci, il aurait eu le sentiment de se faire exploiter alors que la hype autour de lui était déjà forte :
« Si jamais j’avais été à l’université d’Ohio State, mon maillot ’23’ aurait été vendu partout, sans mon nom à l’arrière mais tout le monde aurait sur que c’était le mien. […] TLe Schottenstein Center aurait été complet tous les soirs grâce à moi. Et je n’aurais pas pu en profiter »
Car même s’il n’a pas été exactement dans la même situation que les joueurs de NCAA, le King comprend ces jeunes et savent comment ils le vivent :
« Moi et ma mère on avait rien. Je sais par quoi ils passent. C’est pour ça que ça me touche personnellement »
Ce n’est pas la première fois qu’en LeBron James parle de la rémunération des joueurs universitaires. Il n’est d’ailleurs pas le seul joueur à parler de ce sujet. Draymond Green, le joueurs des Warriors, avait déjà qualifié ce système de « dictature », terme fort qui avait marqué les esprits.
Le système universitaire dans lequel les joueurs ne sont pas autorisés à toucher d’argent, alors qu’ils génèrent des sommes folles, pose donc problème a beaucoup, et sûrement à juste titre. Cette avancée, bien que légère est donc très encourageante, et on espère qu’elle trouvera une résonance et sera la première pierre d’un nouvel édifice.