C’est la question que chaque joueur NBA kiffe ou même chaque fan. Quel est donc le joueur le plus compliqué à défendre dans l’histoire de la NBA ? Selon les époques, les réponses varient entre T-Mac, KD, Kobe, MJ, Lebron, Larry et tant d’autres joueurs. Ses rois du scoring qui en one on one, étaient trop forts pour le commun des mortels. Pour la génération de Jrue Holiday (né en 1990 et drafté en 2009), il y a un joueur au poste de meneur de jeu qui a effrayé du monde. Nous ne parlons pas de Cameron Payne mais de Derrick Rose. Le joueur était trop rapide, agresseur de cercle, crosseur de malade, clutch comme ce n’est pas permis mais surtout unstoppable balle en main avant l’année 2012 où tout a changé pour lui. Jrue Holiday n’est pas timide sur le sujet dans le podcast de JJ Redick, son coéquipier à la Nouvelle Orleans. Le joueur le plus « innarrêtable » qu’il a dû affronter se nomme bien Derrick Rose selon lui :
« Derrick Rose avait tout. Il était rapide. Il était tellement explosif, il fonçait sur vous, et s’il ne pouvait pas, il vous sautait dessus. Littéralement, l’une des personnes les plus féroces contre lesquelles j’ai jamais joué. »
Beaucoup de personnes pensent comme lui. Derrick Rose avait vraiment tout pour lui avant ses blessures et il aurait pu étoffer son jeu si l’infirmerie l’avait laissé tranquille. Entre le moteur à propulseur dans ses chevilles et un shoot qui aurait sûrement été solide, D-Rose aura été sans doute le meilleur meneur scoreur de l’histoire. Malheureusement, on ne le saura jamais mais cela prouve à quel point l’héritage de Derrick Rose est intact. Le respect reste immense à travers les années et cette fameuse année 2011 lorsqu’il fut élu le MVP le plus jeune de l’histoire de la NBA avec de très belle stats : 25 points et 7.7 passes, sans oublier les 62 victoires en saison régulière de Chicago. Malgré une défaite en finale de conférence contre le Heat de Miami, il a prouvé durant ce run en playoffs qu’il était un joueur hors du commun.